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Les complémentaires santé reversent environ 80 % des cotisations perçues à leurs assurés.

Complémentaires santé : des fonctionnements internes à connaître

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Complémentaires santé : une répartition des frais expliquée

D’après une récente étude de la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques, appartenant aux ministères sanitaires et sociaux, les complémentaires santé reversent à leurs assurés environ 80 % de leurs cotisations. Cela constitue la part consacrée à leurs prestations. En fait, la différence de 20 % sert à payer leurs frais de gestion.

Des frais de gestion inégaux

Les assurés couverts par des complémentaires santé ou des mutuelles ont le droit de savoir comment les frais de gestion de ces organismes sont respectivement répartis. Cela, en dehors des remboursements des prestations de santé qu’ils reversent. En 2018, en moyenne, la part des cotisations hors taxe dédiée à leur frais de gestion s’élevait environ à 20 % des sommes qu’ils ont reversées. Cette estimation a été faite par la Drees. Cette dernière étude fait apparaître que cette proportion a été la même que celle observée en 2017. Ainsi, sur 100 € de cotisation versée, environ 80 servent à l’assuré à percevoir des remboursements. La différence est dédiée aux frais de gestion de sa couverture, qui sont inévitables. Ces derniers servent à couvrir l’ensemble des frais administratifs, ceux de la gestion des sinistres, ainsi que tous les frais permettant d’acquérir de nouveaux assurés.

Des différences signalées

Toutefois, certaines différences apparaissent dans les proportions de ces frais. Cela dépend de la nature des établissements concernés. Ainsi, les assurances perçoivent des frais supérieurs à ceux des mutuelles. De fait, environ 22 % de leurs cotisations y sont consacrés, contre 20 % pour les mutuelles. En terme de charge dédiée à la gestion des dossiers, les instituts de prévoyance sont les moins chers. En effet, la part qu’ils consacrent à ce poste n’est que de 16 %.

Une proportion variable

Dans son analyse, la Drees explique que la part consacrée aux frais de gestion dépend en partie de la taille des organismes étudiés. Ainsi, elle constate que « Parmi les 100 plus grands organismes, 42 % d’entre eux ont des charges de gestion qui représentent environ 20 % des cotisations de santé. » En fait, cela atteint parfois jusqu’à 22,5 % des cotisations. Factuellement, les deux tiers des plus gros organismes de ce secteur de santé utilisent moins de 22,5 % de leurs cotisations. Alors qu’un tiers absorbent entre 25 et 35 % des cotisations perçues. Une logique de gestion que l’on retrouve aussi au sein des plus petits organismes. Toutefois, avec une différence plus marquée chez un quart d’entre eux. En effet, certains peuvent appliquer des frais de gestion parfois supérieurs à 35 %.

Un bilan global positif

Le fonctionnement interne des complémentaires santé à été récemment étudié par la Drees.

Globalement, selon la Drees, ces divers systèmes de gestion des assurances, des mutuelles et des organismes de prévoyance ont permis aux complémentaires santé d’être « excédentaires » en 2018. Or, cela avait déjà été le cas en 2017. Cette année-là, un bilan positif d’environ 436 millions d’euros de bénéfices avait été comptabilisé. Soit, à peu près 1,2 % des cotisations collectées. A ce jour, ce sont les mutuelles et les sociétés d’assurances qui enregistrent ces profits. En effet, les institutions de prévoyance restent encore déficitaires. Ce, pour de strictes raisons structurelles.

Une conclusion rassurante sur les complémentaires santé

En résumé, la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques conclut son rapport de façon positive. De fait, elle précise que « Les fonds propres dont disposent les trois types d’organismes sont largement au-dessus des minimums requis par la réglementation. » Par ailleurs, la Drees considère que « la très grande majorité de ces fonds propres sont de la meilleure qualité. »



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.