L’eau du robinet interdite dans le Jura . Après un semestre entier, les habitants des quatorze communes du Jura peuvent enfin consommer l’eau du robinet. Toutefois, une certaine réticence se fait toujours remarquer chez eux, et pour cause, la peur d’être contaminés par un herbicide assez toxique qui est le S-Métolachlore.
Après que l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté a signalé la présence de cette substance utilisée dans la culture du maïs dans les eaux potables sur ces territoires qui ne sont pas des terres saines sans pesticides, il y a eu une interdiction de consommation préfectorale, privant les habitants de ces communes d’eau.
Une levée d’interdiction assez tardive
Après six mois passés sans eau potable dans les robinets de milliers d’habitations et d’établissements à travers les quatorze communes du Jura, la préfecture a enfin levé l’interdiction ce 17 juin, autorisant la consommation d’eau.
Cependant, les habitants de la région appréhendent toujours autant cette décision et la confiance n’est pas encore restaurée, ce qui les pousse à temporiser encore plus. Cette interdiction avait pris place en février après qu’un agent de l’Agence Régionale de Santé a fait des relevés de la qualité de l’eau dans le secteur de Montmirey-le-Château, ayant détecté des traces d’herbicide à cause des champs de maïs cultivés qui se succèdent entre Does et Pesmes.
De la sorte, l’eau issue de la station de captage de Thervay a été interdite à la consommation après diverses analyses à cause du S-Métolachlore qui a contaminé l’eau débitée dans les conduites reliant plus de 4800 foyers.
L’eau du robinet interdite dans le Jura, quelle est la solution à adopter ?
Il a été constaté que de nombreuses personnes refusent toujours de boire l’eau du robinet malgré le fait que de nombreuses sommes aient été investies de la mission de remédier à ce problème. En effet, la préfecture et le syndicat des eaux de Montmirey-le-Château n’ont pas hésité à employer tous les moyens possibles pour faire passer le taux de cet herbicide sous le seuil des 0.1 microgramme par litre. La solution qui a été adoptée est l’achat d’un filtre à charbon actif présentant la particularité de capter toutes les particules parasites présentes de l’eau et qui sont, dans ce cas-là, les substances chimiques suivantes :
- Le S-Métolachlore ;
- le ESA-Métolachlore ;
- le NOA-Métolachlore.
- Il faut tout de même savoir que ces molécules sont connues pour se dégrader au bout d’une dizaine d’années au moins, ce qui laisse de réelles interrogations quant à l’efficacité de la solution présentée.