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Les débuts de StopCovid seront attentivement étudiés pour vérifier son efficacité

Débuts de StopCovid : des premiers pas encore hésitants

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Débuts de StopCovid : un rodage nécessaire

 

Hier, mardi 2 juin, le lancement officiel de l’application StopCovid a eu lieu. Ainsi, dans les prochains jours, les Français pourront plébisciter ou non les débuts de StopCovid. Simplement, en choisissant de télécharger ce nouvel outil gouvernemental, destiné à tracer les foyers d’infection persistants, provoqués par la Covid-19.

 

Une sortie laborieuse

Maintes fois annoncée, l’application StopCovid a tardé à être opérationnelle. De fait, en date du 11 mai, pour le déconfinement, elle n’était toujours pas prête. En revanche, pour la deuxième phase, déclenchée hier, elle était bien au rendez-vous. Désormais, on peut aisément se la procurer sur l’App Store et le Play Store. Cédric O, secrétaire d’Etat chargé du Numérique, a donc pu annoncer sa mise en place. Néanmoins, le succès de cette application reste encore à prouver. Cela, malgré le vaste plan de communication dont elle a bénéficié. Par conséquent, les citoyens disposent maintenant d’un moyen supplémentaire de lutter contre l’épidémie de coronavirus. Cependant, les débuts de StopCovid soulèvent toujours quelques appréhensions. Notamment en matière de protection de la vie privée. Pour l’instant, cette inquiétude spontanée face aux risques potentiels de traçage numérique persiste chez certains Français.

Des limitations dès la mise en route

Les débuts de StopCovid ont commencé hier, mardi 2 juin.

Les débuts de StopCovid ont commencé hier, mardi 2 juin, annoncés par Cédric O.

L’objectif de StopCovid est de faciliter la détection des chaînes de contamination du coronavirus, afin de mieux les briser. De fait, cette application peut prévenir ses utilisateurs qu’ils ont croisé une personne qui a été identifiée comme contaminée par la Covid-19. Ce diagnostic ayant été établi par un établissement de santé. Cependant, de nombreuses conditions à remplir avant de pouvoir utiliser StopCovid freinent encore son utilisation. Ainsi, sur le terrain, les débuts de StopCovid restent problématiques. Notamment parce que les premiers tests effectués sur sa version bêta montrent qu’elle ne fonctionne qu’en partie sur iOS. Ce qui rend les débuts de StopCovid frustrants pour les utilisateurs d’iPhone. A ce jour, son efficacité est donc limitée.

D’autres choix faits en Europe

A l’inverse de la France, plusieurs pays européens ont choisi une méthode de traçage numérique des contacts quotidiens qui utilise les outils déjà créés par Google et Apple. Ce choix étant d’abord destiné à garantir un bon fonctionnement des applications concernées. Ainsi que le partage international des données, si nécessaire. De fait, l’option française qui privilégie une approche centralisée, en donnant un accès gouvernemental complet aux données récoltées, impose une confiance totale aux usagers. De plus, les experts en sécurité informatique ont déjà émis plusieurs critiques. Entre autres, celle que l’unique serveur central, contrôlé par l’Etat, pourrait être piraté. Cela implique que les citoyens n’aient aucun doute sur les capacités de l’administration qui gère ce serveur. Néanmoins, on estime que les débuts de StopCovid demeurent fiables, étant donné le solide dispositif de sécurité qui entoure cette application.

  • Nous vous invitons à lire également notre article sur la mise sous surveillance de la CNIL de l’application StopCovid
  • Le Bulletin des Communes vous suggère aussi de lire l’article du Monde


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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.