Actuellement, alors que le prix de l’essence continue de monter à la pompe, le Gouvernement envisage de mettre en place un chèque carburant. Celui-ci devrait servir à atténuer l’emballement des tarifs actuels, afin d’aider les automobilistes ayant un faible pouvoir d’achat.
Une prochaine mesure d’aide aux déplacements

Actuellement, le Gouvernement envisage de créer un chèque carburant. Cependant, ce dispositif sera complexe à mettre en place.
Avec des prix moyens de 1,63 € pour le Sans Plomb 95, et de 1,53 € pour le diesel, les carburants sont sur le point de battre des records tarifaires historiques. Ce qui commence à peser fortement sur le pouvoir d’achat des Français. Pour réagir contre cette pression, le chef de l’Etat a déclaré jeudi dernier la prochaine mise en place « […] d’une action de court terme d’accompagnement des ménages ». Cela, dans le but de ne « […] laisser personne dans le désarroi ».
Ainsi, un chèque carburant, utilisant le même principe que le chèque énergie, pourrait voir le jour. Toutefois, en respectant certains critères d’attribution, en fonction du profil des automobilistes concernés. Idem pour les personnes qui circulent avec un deux-roues à moteur. Dans les tous les cas, l’élément prioritaire sera doute celui du seuil de revenus. De même qu’un kilométrage important, entre le domicile et le lieu de travail. Ou encore, le fait d’habiter dans une zone peu ou mal desservie par les transports en commun. Voire, si ces transports sont impossibles à utiliser en cas d’horaires de travail décalés.
Les nombreux cas particuliers du Chèque carburant
D’autres critères devraient également jouer. Notamment, pour les citoyens qui ne travaillent pas. Par exemple, les mères au foyer, qui ont aussi besoins d’une aide. Etant donné leur besoin légitime de se déplacer en voiture. De plus, pour les automobilistes qui se servent intensivement de leur véhicule à des fins professionnelles, l’exécutif pourrait également permettre une déduction fiscale spécifique. Celle-ci étant calculée à partir des déclarations de frais réels. Dans un premier temps, le dispositif à l’étude privilégierait d’abord les foyers imposables. Cependant, pour les foyers les plus modestes, comptant des personnes non-salariées, d’autres critères resteront à définir. En tous les cas, la première condition requise pour prétendre à un chèque carburant sera sans doute d’être propriétaire du véhicule utilisé. Néanmoins, ce futur dispositif d’aide semble encore très complexe à formaliser, vu les multiples cas de figure qu’il devra intégrer.
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