Hausse des tarifs du carburant : la conséquence d’une reprise espérée
Alors que le prix du baril de Brent s’était effondré fin 2020, la hausse des tarifs du carburant ne cesse maintenant de se confirmer. Cela, depuis des semaines. De fait, cette hausse se fait de plus en plus sentir. Lorsque les automobilistes remplissent leurs réservoirs.
Un retour désagréable
En pratique, depuis novembre 2020, la hausse des tarifs du carburant ne cesse de s’affirmer en France. Or, c’est la conséquence directe de l’arrivée sur le marché de plusieurs vaccins anti-Covid. Qui laissent entrevoir l’espoir d’une prochaine sortie du tunnel. Grâce à une éradication possible du virus. Ainsi, ce nouvel espoir entraîne en France une augmentation évidente du prix de l’essence. De fait, cette progression qui ne faiblit pas exerce une pression de plus en plus forte sur le pouvoir d‘achat des conducteurs. Ainsi, début janvier 2021, le tarif du gazole était déjà en moyenne de 1,27 euro le litre. Quant à celui du SP95, il atteignait 1,36 euro. Alors qu’en octobre 2020, leur prix au litre n’était respectivement que de 1,20 euro et de 1,33 euro. Aujourd’hui, en toute logique, beaucoup d’usagers se demandent quand cette hausse va s’arrêter.
Des espoirs qui ont tout changé
Pour mieux comprendre la hausse des tarifs du carburant, iI faut savoir que ces prix sont soumis à divers paramètres. Notamment, à de nombreuses taxes. D’un montant global des deux tiers du tarif à la pompe. Sans oublier le coût du stockage des barils. De fait, lors des divers confinements, il était logique que les cours du pétrole chutent. A cause d’un net ralentissement des demandes. Evalué environ à 25 %. Comme l’a constaté l’Union Française des Industries Pétrolières. Ainsi, cette inactivité forcée a fait chuter le prix du baril. Le ramenant, pendant un moment, au prix incroyable de seulement 15 dollars. Cela, courant avril 2020.
Un marché qui a repris
En réaction, l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole, et aussi la Russie, ont décidé de redresser ce cours. Devenu trop bas. En limitant leur production. Afin de rétablir un meilleur prix. De nouveau, cette stratégie a permis d’arriver à environ 40 dollars le barril. Ce qui a permis de rééquilibrer ce marché. Par la suite, avec l’arrivée des vaccins anti-Covid, qui a rassuré les investisseurs, ce prix a de nouveau atteint les 50 dollars. Ce qui, aujourd’hui, se ressent fortement dans les stations-services. En alourdissant la note de tous les pleins d’essence.
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