Dernièrement, une startup française a inventé un aspirateur à particules qui devrait bientôt servir à assainir l’air du Village olympique. En effet, sa fonction est de dépolluer. Cela, en utilisant un effet électrostatique. Ainsi, ce système très innovant devrait être installé avant les Jeux de 2024.
Le « Para-PM »
Dans trois ans, les athlètes qui résideront dans le Village olympique en Seine-Saint-Denis devraient pouvoir profiter d’un air purifié, grâce à une invention française, jusqu’à présent inédite. Il s’agit d’un appareil baptisé le « Para-PM », conçu par la startup Aérophile. Celle-ci étant spécialisée dans la conception de ballons captifs, eux aussi exposés à la pollution de l‘air. D’où l’idée qui est venue à Jérôme Giacomoni, cofondateur de cette startup, d’élaborer un appareil dépolluant. Ensuite, la société Solideo, chargée d’équiper l’ensemble des ouvrages olympiques, a sélectionné cet appareil capable d’aspirer par catalyse toutes les particules fines. Ce qui permet de les détruire et d’obtenir une meilleure ionisation de l’air.
Assainir l’air du Village olympique grâce à un nettoyage naturel
D’une taille de trois mètres par cinq, le « Para-PM » a pour principe d’exploiter le champ électrique naturel de l’air, afin de le nettoyer. Ainsi, il peut purifier environ 36.000 mètres cubes d’air par heure. Ce qui équivaut à la taille d’une quinzaine de piscines olympiques. De plus, l’action du « Para-PM » est de ioniser l’air, tout en détruisant les particules nocives. Comparativement aux habituels filtres mécaniques, ce nouvel appareil est capable de capter des particules beaucoup plus fines. D’une taille d’environ dix nanomètres. Autre avantage, il ne consomme pas d’énergie, comme les pompes traditionnelles.
Un nuage d’air pur
Pendant les Jeux, la société Aérophile devrait installer neuf de ces appareils dans le Village olympique. Cela, pour éliminer les émissions toxiques générées par le trafic automobile. Ainsi, Jérôme Giacomoni affirme que l’air traité sera deux fois plus sain que sans purificateur. Ce qui fabriquera une sorte de « […] nuage d’air pur sur environ 30 mètres […] ». Par la suite, ce même procédé pourrait également servir à proximité d’écoles ou d’établissements de santé. De plus, le « Para-PM » pourrait ensuite être diffusé à l’étranger.
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