Pour améliorer l’attractivité des smart cities, de nombreux efforts sont aujourd’hui en cours. Ceux-ci étant soutenus par des innovations technologiques dont les possibilités sont attirantes, mais qui parfois inquiètent. En raison d’applications numériques dont les conséquences semblent difficiles à mesurer. Cela, en raison d’un usage des données qui peut parfois sembler excessif. Cependant, le pari des smart cities reste toujours aussi prometteur.
Des services publics améliorés
Apparu aux Etats Unis, le concept des smart cities, aussi appelé « villes intelligentes », synthétise désormais l’ensemble des innovations urbaines connectées. Celles-ci étant destinées à améliorer la gestion des services publics. Ainsi, au cours des dernières années, l’attractivité des smart cities n’a cessé de se développer, sous l’impulsion de nombreux élus. Ce qui a permis de rendre progressivement les territoires engagés dans cette démarche plus durables et plus inclusifs. Notamment, en améliorant la gestion des ressources des collectivités territoriales. Et en consolidant, entre autres, la lutte contre le réchauffement climatique.
Des réticences à ne pas négliger
Cependant, ces efforts innovants en faveur des smart cities suscitent aussi de nombreuses critiques. Voire de la méfiance, car les évolutions numériques qu’ils mettent en oeuvre font craindre à certains une emprise trop importante de la technologie sur notre quotidien. Le risque étant que la place grandissante prise par le numérique transforme peu à peu les villes en espaces de vie dirigés par des algorithmes envahissants. Dans lesquelles les décisions humaines pourraient être de plus en plus réduites. De plus, en privilégiant de façon injuste les grandes métropoles. Alors que ces progrès peuvent aussi s’étendre à des villes moyennes ou de taille modeste.
Attractivité des smart cities et valeurs défendues par les élus locaux
Cette crainte face à l’essor des smart cities néglige le fait que cette dynamique peut parfaitement se structurer autour des valeurs fortes. Celles-ci étant fermement soutenues par des élus locaux. Ainsi, à Lille Métropole, le conseiller métropolitain Akim Oural précise que les évolutions de type smart city doivent d’abord « mettre la ville en partage ». Par conséquent, en restant toujours au service des habitants. Ce qui, en pratique, permet d’obtenir une meilleure dynamique sociale, plus « intelligente ». Dont l’une des caractéristiques principales est de s’adapter plus rapidement aux changements. Ensuite, pour appliquer ce principe dynamique, c’est à chaque territoire d’adopter la stratégie qu’il juge la meilleure. Cela, afin d’élaborer des smart cities harmonieuses. En ne respectant pas qu’un modèle unique, mais en tenant compte de spécificités locales. Grâce à cette démarche, l’attractivité des smart cities peut alors vraiment rester au service des citoyens.
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