Aujourd’hui, les villes moyennes connectées, dites « intelligentes », constituent un enjeu de plus en plus important. En effet, presque la moitié de la population mondiale vit actuellement dans un milieu urbain. Dans lequel les nouvelles technologies permettent désormais de créer de nouveaux services, qualifiés de « smart ». L’évolution attendue de cet apport technologique, en grande partie digital, est qu’il s’appliquera à l’avenir aux collectivités moyennes et plus seulement aux métropoles.
Plus d’un quart de la population
A l’heure actuelle, les villes moyennes représentent en France un peu plus d’un quart de la population. Par conséquent, elle jouent un rôle non négligeable dans le pays, bien que leurs moyens financiers soient plus limités. Comparativement à ceux des grandes villes. Malgré cet écart, ces collectivités se préoccupent beaucoup néanmoins de leur économie de fonctionnement. Or, dans ce domaine, mieux gérer la consommation énergétique des bâtiments et des éclairages publics est un poste essentiel. En tous cas, presqu’aussi important que la sécurité des citoyens. Par conséquent, les édiles lui accordent en général une grande attention. Notamment, en renforçant quand ils le peuvent la vidéosurveillance dans l’espace public, au moyen de caméras. Celles-ci étant supervisées par un centre de contrôle global. Cependant, l’investissement que cela implique coûte souvent cher. Etant donné qu’il implique un matériel de haute technologie.
De nouveaux outils d’avenir pour les villes moyennes connectées
Parallèlement aux deux postes fondamentaux que sont la sécurité et l’économie d’énergie, dans un futur proche, les villes moyennes connectées se doteront sans doute d’outils supplémentaires. En priorité, ceux qui leur permettront d’améliorer des fonctions essentielles à leur bonne gestion. A savoir, un contrôle optimisé de leur signalétique de circulation, ainsi que de l’accès à leurs bâtiments publics. De la même façon, elles acquerront sans doute des moyens pour mieux gérer leurs bornes automatiques. Et pour organiser les parcours de leurs véhicules d’entretien et de transports en commun. Enfin, à plus long terme, elles s’équiperont également d’outils permettant aux usagers de signaler des anomalies dans l’espace public. Ce qui leur donnera la possibilité de prévenir, lorsqu’ils constatent un problème au quotidien. Cependant, pour réussir cette mutation technologique, les villes moyennes connectées devront aussi renforcer leur niveau de culture numérique.
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