Véhicules autonomes : une technologie et une législation à peaufiner. Particulièrement mis en valeur au Salon automobile de Détroit, le NAIAS, qui vient de s’ouvrir aux États-Unis, les véhicules autonomes suscitent de nombreux espoirs et nourrissent de multiples fantasmes futuristes. Ils doivent cependant parvenir à résoudre différentes difficultés avant de pouvoir être couramment mis en service. Les spécialistes de la conduite et du trafic routier nous rappellent notamment que cette façon de rouler, entièrement nouvelle, va d’abord devoir être encadrée par une réglementation précise, avant de pouvoir se généraliser.
Les assurances appliquées à ce type de véhicules devront aussi être très clairement définies.
Véhicules Autonomes, avancées et défis
Les voitures autonomes brillent sous les projecteurs du Salon automobile de Détroit. Ces bijoux de technologie promettent un futur où la conduite sera révolutionnée. Pourtant, avant d’intégrer pleinement nos vies, elles doivent surmonter maints obstacles. La législation doit évoluer, de pair avec la technologie, pour assurer une intégration fluide et sûre.
Les véhicules autonomes se trouvent actuellement à une phase de transition délicate, employés dans des cadres restreints tels que les navettes ou les robots-taxis. Pour franchir le pas vers une utilisation quotidienne par le grand public, les constructeurs doivent peaufiner les capacités des véhicules et la robustesse des capteurs face aux aléas climatiques.
Leur fonction s’applique principalement à des trajets simples
De plus, si l’on fait le bilan de l’utilisation actuelle des très nombreux véhicules autonomes fonctionnant aujourd’hui, dans beaucoup de pays, on constate qu’ils ne sont pas pour l’instant d’un usage grand public, mais plutôt utilisés en tant que navettes, ou comme robots-taxis. Actuellement, leur fonction s’applique principalement à des trajets simples, effectués à faible vitesse, et dans une zone volontairement limitée.
Bien que de nombreux constructeurs haut de gamme, tels que Mercedes, Audi ou Tesla, investissent dans ce futur marché et s’efforcent de l’étendre à une utilisation banale, orientée grand public, on observe que les modèles en circulation n’offrent pour l’instant que des performances limitées. Certes, ils peuvent se garer seuls, ou être mis en « pilotage automatique » dans des contextes précis (autoroutes, bouchons), mais ils restent incapables d’affronter sans aucune intervention humaine une circulation urbaine rapide et complexe, dans laquelle, par exemple, des deux-roues ou des piétons surgiraient de façon imprévue.
Préparer la Voie pour les Véhicules de Demain
Par ailleurs, pour pouvoir se comporter de façon réellement autonome, une voiture connectée a besoin de divers capteurs (caméras, scanners, radars), dont la technologie doit fonctionner parfaitement. Or, à ce jour, ces capteurs restent fragiles face aux intempéries. On sait notamment qu’ils risquent d’être perturbés en cas de météo neigeuse. Bref, le jour où l’on pourra regarder un film ou s’adonner à un jeu vidéo sans tenir son volant, ni se préoccuper de ce qui se passe sur la route, n’est pas pour demain.
Pour que les véhicules autonomes circulent en toute confiance, un travail considérable reste à accomplir. L’adaptation de la législation et l’amélioration de la technologie sont cruciales pour cette transition. Le chemin vers l’autonomie complète est semé d’embûches, notamment la mise au point de capteurs résistants aux conditions météorologiques difficiles.
Les constructeurs de prestige s’attèlent à la tâche, avec l’ambition d’offrir un confort et une sécurité inégalés aux utilisateurs. Malgré les progrès impressionnants, la patience est de mise pour atteindre l’idéal de la voiture autonome.