Cet été, pour sensibiliser les élus face à la cybermalveillance, la plateforme du Groupement d’Intérêt Public Cybermalveillance.gouv.fr a publié des témoignages de maires confrontés à des problèmes de cybersécurité. Cela, dans le but de faire prendre conscience aux édiles que ces risques étaient en train de s’intensifier. Aujourd’hui, cette sensibilisation est toujours nécessaire.
Mettre en place une meilleure prévention
Aujourd’hui, sensibiliser les élus aux risques numériques est devenu une absolue nécessité. En effet, les cyberattaques qui ciblent désormais les mairies et les divers services administratifs se multiplient. Par conséquent, mieux informer les édiles sur ces pratiques malveillantes, nettement en hausse sur Internet, est devenu essentiel pour le GIF. Ainsi, ce Groupement espère qu’ensuite de plus en plus de fonctionnaires territoriaux peu vigilants deviendront plus conscients de ce risque. Cela, afin qu’ils puissent mettre en place des actions préventives.
Une hausse manifeste des attaques
En 2019, sur la plateforme du GIF, environ 1.200 collectivités ont demandé une assistance liée à leur sécurité informatique. Or, l’années suivante, Jérôme Notin, Directeur général de ce Groupement, constatait déjà que ce chiffre avait bondi de plus de 72 %. En cause, la sous-estimation logistique de nombreuses collectivités. Celles-ci ayant estimé jusqu’à présent que la cybersécurité n’était pas pour elles un poste essentiel. Dans lequel elles auraient dû investir. Cette négligence a eu pour conséquence de faire d’elles des cibles très faciles pour les cyberpirates. Notamment, en les encourageant à envoyer de multiples mails d’hameçonnages, ou phishings.
Une technique d’extorsion de fonds qui s’amplifie
Dorénavant, cette pratique d’hameçonnage est devenue si courante que même les petites communes ne sont plus à l’abri. Ainsi, elles s’exposent, tout comme les métropoles, à des vols de données ou à des demandes de rançon, à base de rançongiciels. Ces derniers étant devenus la première cause de demande d’assistance sur la plateforme cybermalveillance.gouv.fr. Environ à hauteur de 20 % des cas signalés. Comparativement, en 2019, cette technique d’extorsion ne représentait que 8 % des tentatives de cyberpiratage.
Les élus face à la cybermalveillance : Pour des ripostes plus efficaces
Pour les élus face à la cybermalveillance, il est important de rappeler qu’en cas d’attaque il faut toujours déposer plainte. D’ailleurs, depuis le 20 avril 2020, la plateforme cybermalveillance.gouv.fr permet aux professionnels de contacter via ses services la Brigade numérique de la gendarmerie nationale. De plus, avec le label ExpertCyber, développé par le Groupement, les collectivités peuvent maintenant bénéficier d’une assistance technique plus qualitative, en cas de cyberattaque. Cela, en étant mieux accompagnées par des experts dans ce domaine.
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