Partenariat avec le ministère des Armées : un besoin d’efficacité
Récemment, la plateforme cybermalveillance.gouv.fr a conclu un partenariat avec le ministère des Armées. Cela, dans le but de renforcer sa collaboration avec diverses entreprises du secteur de la Défense. En priorité, avec la Direction du Renseignement et de la Sécurité de la Défense.
Une collaboration plus étroite
Désormais, la plateforme cybermalveillance.gouv.fr bénéficiera de l’aide du ministère des Armées. Cette nouvelle collaboration fait suite à un constat de l’exécutif, concernant la nette hausse des attaques en matière de cybercriminalité. Un phénomène que la ministre des Armées Florence Parly a signalé. A ce sujet, celle-ci a déclaré « Au cours des douze derniers mois, les attaques cyber ont été multipliées par quatre. » De plus, la ministre a précisé que ces agressions « […] ne visent plus uniquement les grandes entreprises et les géants de la tech, mais elles s’immiscent désormais dans notre quotidien. » En effet, en 2020, parmi ces différents méfaits, la ministre a signalé diverses opérations d’espionnage de haut niveau, de la propagande islamiste, et de nombreuses modifications illégales de sites Web. Actuellement, pour lutter contre la cybercriminalité, le budget du ministère des Armées s’élève à un peu plus d’un milliard d’euros.
Renforcer la vigilance
Pour consolider le partenariat entre les deux structures, le ministère des Armées va mettre à la disposition de la plateforme de surveillance l’un de ses officiers. Celui-ci travaillera à plein temps. Principalement, son rôle sera d’analyser les nouvelles stratégies des pirates informatiques. Avec tous les dangers que cela implique. En parallèle, la plateforme cybermalveillance.gouv.fr travaillera en étroite collaboration avec la Direction du Renseignement et de la Sécurité de la Défense. Cela, afin de renforcer la vigilance des principaux acteurs du domaine de la Défense. Aujourd’hui, ce réseau concerne environ 4.000 entreprises, liées à des degrés divers aux ministère des Armées. Par conséquent, ce partenariat avec le ministère des Armées viendra le consolider.
Anticiper les évolutions de la cybercriminalité
Ce nouveau partenariat avec le ministère des Armées devrait bénéficier aux deux entités. Ainsi, le GIP Acyma et le ministère collaboreront plus efficacement. Notamment, pour mieux analyser les nouveaux dangers de la cybercriminalité. Ainsi, leur rôle commun sera de détecter plus vite toutes ses évolutions. Ensuite, cela leur permettra une meilleure réactivité, en cas de futures attaques. Ainsi, les efforts du ministère des Armées seront mieux coordonnés avec ceux du GIP Acyma. Déjà responsable de la plateforme cybermalveillance.gouv.fr. Par la suite, au cours de cette année, le GIP Acyma nouera d’autres partenariats similaires avec d’autres ministères. De façon à fournir sur le territoire une meilleur sécurité informatique, dont les petites et moyennes entreprises ont grand besoin. Tout autant que les grands groupes.
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