L’impact environnemental des cryptomonnaies, grandes utilisatrices de nombreuses blockchains, sera l’un des sujets abordés lors de la COP26. En effet, ce marché spécifique est actuellement responsable de très fortes consommations d’énergie. En se basant sur cette évidence, de nouvelles règlementations pourraient bientôt obliger ce secteur à devenir plus écologique.
Vers des contrôles plus exigeants
Alors que les cryptomonnaies sont en train de bouleverser certains principes boursiers, les institutions financières s’intéressent de plus en plus à leur potentiel. Cependant, en parallèle, cette nouvelle approche a aussi de réelles conséquences sur le changement climatique. Etant donné que l’ensemble de ces transactions consomme énormément d’énergie. Par conséquent, de futures règles pourraient bientôt obliger les investisseurs et les places financières à n’acheter que des cryptomonnaies provenant d’énergies renouvelables. D’ailleurs, cette pratique a déjà commencé dans certains endroits. Pour preuve, un récent projet présenté au Sénat de New York a proposé d’interdire les centres de minage dédiés aux cryptomonnaies. Cela, tant que l’État n’aura pas pu évaluer leur impact sur l’environnement.
Un problème techniquement complexe
Malgré cette tendance en faveur de l’environnement, savoir avec certitude que des cryptomonnaies proviennent de blockchains vertueuses est un problème techniquement complexe. Etant donné que les opérations qui les génèrent proviennent du monde entier et de multiples sources. Néanmoins, on peut espérer que le marché favorisera bientôt les Bitcoins issus de sources plus vertes. Pour y parvenir, il faudrait juste que les bourses soient plus vigilantes. En imposant un contrôle écologique plus strict aux mineurs de cryptomonnaies qui les fournissent en liquidités.
Impact environnemental des cryptomonnaies : rendre ce nouveau marché moins nocif pour l’environnement
En pratique, on sait maintenant les calculs mathématiques complexes que nécessite le Bitcoin réclament de très grandes quantités d’électricité. Cela, en raison de transactions incessantes. Or, cette caractéristique est incontournable. En effet, les réseaux de cryptomonnaies s’appuient essentiellement sur un processus de minage. Cela, afin de vérifier que les transactions précédemment enregistrées sur des blockchains infalsifiables offrent des garanties. Ce qui permet ensuite d’effectuer de nouvelles transactions. Ce principe étant admis, il faut désormais s’interroger sur les moyens de rendre ce nouveau marché moins nocif pour l’environnement.
Globalement, on estime aujourd’hui que le réseau du Bitcoin, la cryptomonnaie la plus populaire, consommerait à lui seul 121,4 TWh d’énergie par an. Ce qui en ferait l’équivalent du vingt-neuvième pays le plus consommateur d’énergie au monde. Soit, plus que l’Argentine. Ce constat oblige donc à s’interroger d’urgence sur la place que le Bitcoin pourra occuper à l’avenir dans une économie durable.
- A lire aussi, notre précédent article sur l’intérêt de la blockchain
- Le Bulletin des Communes vous suggère aussi les informations du site du Monde de l’énergie