Ces derniers mois, plusieurs hôpitaux et laboratoires, dont la fondation de l’Institut Pasteur, ont montré que la cybersécurité dans le secteur de la santé devenait un sujet central. Très préoccupant, en raison du cumul récent de cyberattaques. En moyenne, en 2021, une chaque semaine a eu lieu sur notre territoire.
Pour contrer les hackers
L’un des effets de la crise sanitaire a été l’accélération des transformations numériques. Notamment, à travers l’essor des téléconsultations et du télétravail. Ou encore des diverses collaborations en ligne entre chercheurs travaillant sur des vaccins. Ces nouvelles pratiques ont entraîné des évolutions majeures. Grâce à elles, de multiples tentatives malveillantes de hackers sur des données de santé ont vu le jour. Ainsi, des attaques de phishing, afin de voler des identifiants et des coordonnées bancaires, ont permis des chantages aux ransomwares.
Dorénavant, pour bloquer ces menaces, un meilleur filtrage des pièces jointes aux e-mails est essentiel. A terme, afin de mieux protéger les serveurs ciblés. Voire, des réseaux informatiques entiers. Pour cela, une authentification renforcée est maintenant un outil indispensable contre les cyberattaques.
De nouvelles normes pour une meilleure cybersécurité dans le secteur de la santé
Ces derniers mois, la cybersécurité dans le secteur de la santé s’oriente vers une stratégie sécuritaire dite Zero trust. Par laquelle plus aucune connexion n’est considérée a priori comme fiable. Cela, à l’intérieur ou à l’extérieur d’une zone donnée. Ce qui impose de tout y vérifier, avant de permettre tout accès numérique. Ainsi, l’authentification devient alors un élément central de protection.
Malgré tout, on constate aujourd’hui que de nombreux organismes continuent d’utiliser des procédés de filtrage fragiles. Par exemple, l’usage d’un simple mot de passe. Ou une vérification via un SMS ou un e-mail. Enfin, des solutions internes aux entreprises, comme les cartes à puce, n’offrent pas non plus une garantie suffisante.
Des dispositifs renforcés
Dernièrement, les multiples cyberattaques dans le domaine médical ont démontré une nouvelle délinquance numérique. A l’évidence, celle-ci exploite des failles. Amplifiées par la pratique croissante de la télésanté et des paiements en ligne qui l’accompagnent. Par conséquent, pour limiter ces risques, des systèmes d’authentification performants sont aujourd’hui plus que nécessaires. Afin de renforcer la cybersécurité dans le secteur de la santé et de contrer les tentatives de phishing ou de chantages numériques.
A l’avenir, mieux protéger les données médicales, par essence sensibles, deviendra impératif. Ce qui passe d’abord par une prise de conscience. Désormais, tous les organismes qui hébergent des données de santé doivent installer le plus vite possible des dispositifs d’authentification renforcée. Pour garantir leur sécurité comme celle des patients.
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