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Une application dédiée va bientôt aider à faire son propre diagnostic, face au coronavirus.

Application dédiée : pour mieux diagnostiquer le coronavirus

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Application dédiée : ne plus exposer le personnel médical

Lundi dernier, Martin Hirsch, Directeur général de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a annoncé, lors d’une interview donnée sur RTL, qu’une application dédiée au coronavirus sera bientôt disponible. Sa fonction sera notamment de signaler d’éventuels symptômes aux professionnels de santé. Cela, sans risquer de contaminer le personnel médical, ni de surcharger les hôpitaux.

Un rappel des principaux conseils

Grâce à cette nouvelle application dédiée, chaque citoyen pourra signaler plus simplement des risques potentiels de Covid-19. Par ailleurs, cette application mobile intégrera des conseils d’hygiène de base. Comme éviter de se serrer la main, ou de se faire la bise pendant l’épidémie. De plus, cette application recommandera d’éternuer ou de tousser dans son coude, et de se laver les mains très régulièrement. Enfin, elle encouragera à n’utiliser que des mouchoirs à usage unique. En précisant aussi que le port d’un masque n’est utile que lorsqu’on est malade.

Un résumé d’informations adaptées

Par ailleurs, cette application dédiée expliquera quoi faire en cas de symptômes constatés. Ainsi, elle regroupera les principales informations connues sur la maladie. De plus, elle rappellera les meilleurs comportements à adopter. Que l’on soit en bonne santé, porteur sain, ou que l’on soit potentiellement contaminé. Développée aussi bien sur iOS que sur Android, cette application dédiée sera rapidement disponible. Peut-être dans seulement deux ou trois jours.

Une fonction préventive

Une application dédiée va rapidement permettre de s'autodiagnostiquer, par rapport au coronavirus.

Une application dédiée va rapidement permettre de s’autodiagnostiquer, par rapport au coronavirus.

Comme l’a expliqué Martin Hirsch, la fonction innovante de cette application dédiée sera d’offrir une fonctionnalité permettant de « se signaler ». En effet, elle permettra à chaque utilisateur de s’auto-évaluer. Cela, afin d’éviter, dans certains cas, d’aller consulter un médecin ou de se rendre à l’hôpital. Ainsi, grâce à cette fonction, on pourra différencier les véritables symptômes de coronavirus d’une simple grippe. De fait, cette option permettra de ne pas encombrer sans raison valable les services de santé. Notamment, avec des problèmes bénins (simple rhume, etc.). Dans ces cas-là, il est inutile d’appeler le 15, en le surchargeant. En effet, les hôpitaux et les cabinets de médecins doivent rester réservés aux soins des maladies graves et aux interventions chirurgicales. De plus, pour rester efficaces, les soignants ne doivent pas être mis en danger par des personnes contaminées. Cela, afin qu’ils restent opérationnels.

Préserver le bon fonctionnement des hôpitaux

Aujourd’hui, les hôpitaux doivent impérativement pouvoir fonctionner normalement. Pour cela, l’hospitalisation d’un malade vraiment atteint du coronavirus doit respecter un protocole. Celui-ci doit aussi permettre de protéger les soignants. Cette application dédiée devrait fortement y aider. Notamment, en ne mobilisant pas inutilement des équipes de soins. En cas d’inquiétude, ou pour se renseigner gratuitement sur le Covid-19, un numéro vert est mis à la disposition du public. Il s’agit du 0.800.130.000. Le 15, lui, est exclusivement réservé pour contacter le SAMU. Celui-ci ne doit être être appelé que lorsqu’on est malade, de façon certaine.

  • Nous vous invitons à lire également notre article sur le probable stade 3 de l’épidémie
  • Le Bulletin des Communes vous suggère aussi l’article de Ouest-France 


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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.