Parrice Bélie-PDG d'Adista

Adista, un opérateur de services hébergés à l’expertise confirmée

17823

Opérateur dans toute la France de services hébergés, Adista est spécialisée dans les services informatiques et télécoms dédiés aux entreprises et aux collectivités. Son savoir-faire lui permet de s’adapter aux diverses exigences de performance que réclament ses clients. A la fois dans les secteurs du Cloud,  de l’informatique, du développement applicatif et de la cybersécurité.

Bonjour Monsieur Bélie. Préciser nous l’offre des services proposés par Adista ?

Patrice Bélie : Adista est un opérateur de services hébergés. Nos services sont produits dans les différentes formes de Cloud et transportés sur nos propres réseaux télécoms. C’est une de nos différences majeures sur le marché : associer la production de services voix ou informatique au transport de ces services sur les réseaux très haut débit, jusqu’à l’utilisateur final. Dans les entreprises ou collectivités publiques. Nos clients vivent souvent des situations d’hyper concurrence ou de rigueur budgétaire. Il est essentiel que leurs outils soient parfaitement adaptés, paramétrés à leurs besoins et aux spécificités de leur métier. C’est pour eux un atout de compétitivité et de performance. Nous avons par exemple développé autour de Microsoft 365 une réelle expérience. En terme d’usages et d’accompagnement. Pour faciliter aussi bien la mise en œuvre du télétravail que l’organisation de conférences web. Intégré dans Microsoft 365, un outil comme Teams s’est imposé en quelques semaines, suite à la crise Covid. Pour devenir quasiment indispensable, par ses possibilités de collaboration, la suppression des déplacements, et surtout par sa capacité à intégrer des personnes ou partenaires extérieurs dans les conférences. Autant Zoom s’est imposé au grand public, autant Teams est la référence pour les collectivités et entreprises, face à cette situation de pandémie. Il restera une référence et un outil fondamental après la pandémie.

Adista a-t-elle adapté ses outils à l’aggravation des risques de sécurité informatique ?Logo de Adista

Nous sommes très conscients de la croissance de ces risques. C’est une part importante de notre métier. Pour y répondre, notre département cybersécurité met à la disposition de nos clients toutes ses compétences. Pour conseiller les collectivités et les entreprises. En analysant leurs besoins, afin de mieux les protéger. Si elles le souhaitent, avec des audits réalisés sur place, suivis de recommandations. Par exemple, nous proposons des actions de sensibilisation au phishing, ces mails qui piègent un utilisateur en usurpant l’identité d’un expéditeur.

La détection de menaces

Nos solutions permettent également de détecter une menace malicieuse, par des mécanismes d’analyse comportementale. Car les traditionnels antivirus ne suffisent plus, face aux nouvelles menaces, pour se prémunir de tentatives d’intrusion malveillante. Nous pouvons aussi éviter au sein d’une organisation la consultation de sites potentiellement à risques. Par exemple, grâce à une stratégie de filtrage de l’Internet, mise en œuvre selon la stratégie d’une collectivité. Ce sont divers exemples de notre savoir-faire, pour aider des entreprises à mieux protéger leurs réseaux et leurs informations.

Est-ce qu’Adista développe ses propres réseaux numériques ?

Sur le marché télécoms, peu d’acteurs créent leurs propres réseaux. Notre société crée le réseau privé d’interconnexion et l’accès au très haut débit de ses clients. Dans une approche sur mesure, en utilisant tous les réseaux et toutes les technologies disponibles sur le marché. Avec notre position de fournisseur de services, nous accompagnons le déploiement et l’intérêt pour les clients des réseaux que nous utilisons. Par exemple, parce que nos services contribuent à l’intérêt des réseaux fibre optique pour les collectivités ou les entreprises. Ainsi, nous sommes l’un des partenaires essentiels pour certains territoires où les réseaux vivent un passage du cuivre à la fibre numérique.

Cette position d’opérateur de services nous permet de faire les meilleurs choix techniques pour nos clients. Avec la meilleure connexion disponible sur le marché, aussi bien en terme de tarif, de qualité, que de technologie.

Qu’apportent vos outils à vos clients ?

Pour eux, nous voulons être synonyme d’améliorations techniques. Les nouvelles possibilités que nous leur fournissons leur permettent de changer en profondeur leur quotidien. Puis d’optimiser leurs pratiques internes. Car nous veillons à répondre exactement à leurs besoins et à leurs utilisations. Par exemple, s’ils souhaitent profiter d’une meilleure connexion, avec une latence réduite, ou d’une meilleure sécurité. Nous sommes capables de nous adapter aux nouvelles applications pour garantir la meilleure performance applicative aux utilisateurs. Notamment pour la vidéo. Car cette technologie nécessite des bandes passantes de plus en plus larges. Grâce à son adaptation permanente aux évolutions techniques actuelles, Adista a pu ouvrir trois nouvelles agences par an sur tout le territoire. Cela, au cours des treize dernières années.

Qu’attendez-vous de l’arrivée prochaine de la 5G ?

Le débit supérieur que permettra la 5G, avec un temps de latence inexistant, va donner un accès extrêmement rapide à encore plus d’informations. Cependant, comme cette technologie nécessite des fréquences plus hautes, elle va nécessiter de densifier et de modifier le réseau actuel. En utilisant en priorité les toits et de nouveaux pylônes. Donc, cela va prendre du temps. Surtout pour le grand public. De plus, la 4G suffit déjà aujourd’hui à satisfaire la plupart des besoins. Ce qui fait que la nouvelle offre de la 5G intéressera d’abord le monde industriel, avant de rejaillir sur celui de la consommation privée.

Propos recueillis par Thierry Dulac/ Octobre 2020



Avatar photo

Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.