Dernièrement, l’exécutif a décidé d’accorder un label pour valoriser les ventes en ligne réalisées de façon éthique. Cela, en signalant les plateformes de e-commerce qui favorisent clairement une économie positive. Pour la France, comme pour l’ensemble de la planète.
Un rapport de force plus équitable
Au cours du premier trimestre 2021, le ministère de l’Economie va lancer un nouveau label. Celui-ci signalera les ventes en ligne effectuées par des sites qui respectent des principes réellement équitables. Ainsi, cette initiative devrait notamment contribuer à rééquilibrer le rapport de force entre les puissants sites de e-commerce et les petits commerces de proximité. Souvent très fragilisés par les fortes contraintes sanitaires imposées par la crise Covid. Dans ce but, Cédric O, secrétaire d’État de la Transition numérique, et Alain Griset, ministre délégué chargé des PME, vont travailler conjointement. Toutefois, en s’efforçant d’établir un label valorisant, et non une simple loi sur les ventes en ligne.
Des critère exigeants
Selon Bercy, les principes qui seront récompensés par cette nouvelle charte des ventes en ligne vertueuses signaleront la « […] loyauté et la transparence » des plateformes labellisées. De fait, ces qualités devront s’appliquer à tous leurs clients, mais également à leurs partenaires commerciaux. De façon à garantir leur protection et, de la part de ces plateformes, une réelle responsabilité « […] sociale et environnementale ». Ainsi qu’une honnêteté en matière de fiscalité et de refus des contrefaçons. Par ailleurs, l’élaboration de ce label tiendra certainement compte de précédents engagements. Déjà pris en 2019. Ceux-ci avait été acceptés par des sites majeurs. A savoir, Cdiscount, Leboncoin, Ebay et Rakuten. Ou encore Fnac Darty, Conforama et La Redoute.
Une loyauté fiscale
A l’évidence, en terme de fiscalité internationale, ce futur label ciblera en priorité Amazon et Alibaba. Deux sites qui monopolisent la moitié des ventes en ligne mondiales. En effet, encore aujourd’hui, de nombreuses irrégularités persistent dans ce domaine. Comme l’a souvent dénoncé Mounir Mahjoubi, l’ancien secrétaire d’État du Numérique. A ce jour, les critères d’attribution du label qui récompensera les ventes en ligne éthiques restent à préciser. Cependant, des paramètres précis devraient rapidement se définir.
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