A l’approche des vacances d’été, la France se prépare enfin à faire repartir son activité touristique. Et notamment sur le littoral landais. Un redémarrage, essentiel pour l’économie, qui repose sur le travail en saison. Or, parmi les difficultés de recrutement rencontrées, les travailleurs saisonniers dans les Landes ont besoin de logements. Cette carence dans de nombreuses communes, pose un problème quasi insoluble. Ce qui est très préoccupant pour le secteur de la restauration.
Un casse-tête local
Dans les Landes, le manque d’hébergements locaux a poussé certains travailleurs saisonniers à s’adresser directement à des maires, pour qu’ils réagissent. Parfois, en lançant même des pétitions. Afin qu’on leur propose rapidement des solutions ponctuelles pour qu’ils puissent se loger. En effet, aujourd’hui, pour ces travailleurs, trouver un hébergement pas trop cher à Biscarrosse, Mimizan ou Hossegor est devenu une sorte de parcours du combattant. Souvent, face à ce problème, ces jeunes travailleurs en sont réduits à dormir dans leurs véhicules. Pour ne pas que leurs salaires disparaissent dans des locations hebdomadaires beaucoup trop coûteuses. Mais pour ceux qui n’ont pas leur permis, la situation est quasi inextricable. Alors, pour certains travailleurs saisonniers démunis, interpeller les élus a semblé être l’opération de la dernière chance. Avec l’espoir qu’on leur trouve vite une solution, pour qu’ils puissent travailler cet été.
Un cruel manque de places pour les travailleurs saisonniers dans les Landes
Pour le moment, dans cette zone touristique, il n’existe qu’un point d’accueil officiel pour les travailleurs saisonniers. Ouvert depuis six ans, il est situé à Vieux-Boucau. Ainsi, ce lieu propose 80 logements. Disponibles soit en formule camping, soit en bungalow. Pour un loyer raisonnable de 300 euros par mois. Un tarif attractif, mais avec une capacité d’accueil largement insuffisante. Ce qu’admet volontiers Pierre Froustey, le Président de la communauté de communes Maremne Adour Côte-Sud. Interrogé sur la pénurie de logements pour les saisonniers, Pierre Froustey a récemment admis que cette population passait « […] effectivement un peu après tout le monde […]. »
Une plateforme utile
Malgré cette carence, pour mettre en relation les rares propriétaires locaux qui acceptent de louer aux travailleurs saisonniers plutôt qu’aux touristes, il existe NOMAD’. Cette plateforme s’efforce de proposer des hébergements à bas coûts, situés sur la côte nord du littoral landais. Pour inciter les propriétaires à accepter ce type de location, NOMAD’ fournit même un « kit logeur ». Celui-ci simplifie les procédures administratives. Tout en garantissant aux loueurs une sécurité de paiement.
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