Une protection à prévoir dans les transports en commun :
Ce dimanche, Édouard Philippe, lors de son intervention télévisée, a abordé un point très attendu par beaucoup de Français au moment du déconfinement : le port du masque. Notamment dans les transports en commun.
Une évolution progressive
Dans son discours du 19 avril, le Premier ministre a précisé que le 11 mai, notre quotidien ne reviendra pas en 24 heures à la situation d’avant le confinement. Ainsi, il ne faudra pas s’attendre à un changement spectaculaire, du jour au lendemain. Pour bien le faire comprendre, Édouard Philippe a déclaré « Imaginer que l’épidémie serait derrière nous, ce serait une erreur. » Surtout en matière de distanciation sociale. Donc, le déconfinement ne signifiera pas « recommencer à vivre librement ». De plus, cette situation durera. Elle imposera de nouvelles habitudes sociales pendant longtemps. De fait, le Plan des dispositions prévues pour mettre en place des contraintes moins strictes sera annoncé dans les « 15 jours qui viennent ». Par conséquent, pas avant le début du mois prochain.
Le retour au travail
A ce sujet, le Premier ministre a évoqué le sujet du retour au travail. En effet, celui-ci est impératif pour l’économie du pays. Ce redémarrage impliquera forcément de réutiliser les transports en commun. Dans ce contexte de promiscuité inévitable, le port obligatoire d’un masque est très sérieusement envisagé.
Le port du masque : un geste barrière dans les transports en commun
Pour maîtriser la circulation du virus et ne pas dépasser les capacités d’accueil des hôpitaux, des mesures devront impérativement être respectées. Ce sera le seul moyen efficace pour réduire l’épidémie. Le confinement a déjà commencé à faire baisser le nombre des contaminations. Mais avant de pouvoir disposer d’un vaccin, au mieux l’année prochaine, la prévention devra être maintenue. Ainsi, dans les transports en commun, un geste barrière supplémentaire sera sans doute nécessaire : le port du masque. Cependant, celui-ci ne remplacera en aucune manière les gestes barrières, déjà recommandés. En cas de vente, le prix de ces masque devrait être « extrêmement bas ».
Un approvisionnement en masques enfin suffisant
Parmi les mesures abordées par Édouard Philippe pour mener à bien le déconfinement, le Premier ministre a expliqué pourquoi un manque de masques avait impacté le grand public. Ainsi, l’élu a expliqué que « Les sources d’approvisionnement en masque se sont taries. » Car la Chine qui devait nous fournir a été elle-même « confrontée à l’épidémie ». Par conséquent, elle a « […] concentré l’utilisation de masque sur son territoire. » Mais bientôt, tous les Français devraient avoir accès à des masques chirurgicaux ou de protection. Notamment, pour prendre les transports en commun.
Une gratuité possible
La mise en vente ou l’éventuelle distribution gratuite de ces masques sera bientôt précisée. Pour illustrer les futures mesures concernant cette protection physique, Édouard Philippe a expliqué que la France avait importé 81 millions de masques, du 14 au 19 avril. Pour une consommation estimée à 45 millions d’exemplaires par semaine. En revanche, Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, a confirmé que les masques FFP2, plus protecteurs, resteraient réservés aux personnels soignants.
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