Suivi des personnes vaccinées : une décision à valider
Ce 26 décembre, le Gouvernement a publié au Journal officiel un décret. Il concerne le suivi des personnes vaccinées contre la Covid. Ce texte prévoit la création d’une base de données. En clair, cet outil devrait faciliter le suivi médical des Français vaccinés. Néanmoins, la mise en place et la date de lancement de ce moyen numérique restent à préciser.
Un acte médical volontaire
Comme l’a expliqué Emmanuel Macron le 24 novembre, la décision de se faire vacciner respectera le principe du volontariat. De fait, suite à cette annonce, la France a commencé ce 27 décembre les premiers vaccins anti-Covid sur son territoire. Auparavant, l’Agence Européenne du Médicament avait validé ce démarrage. Ainsi, d’ici février 2021, une première étape de cette vaste opération devrait concerner un million de Parisiens. Jugés prioritaires, car plus vulnérables. Par conséquent, les seniors et les personnels soignants. Dans un second temps, jusqu’au printemps prochain, cette campagne nationale de vaccinations s’étendra environ à quatorze millions de personnes. Ensuite, tous les Français volontaires pourront se faire vacciner. Cela, dès le printemps 2021.
Tenir compte des craintes actuelles
Selon les laboratoires Pfizer et BioNTech, des allergies éventuelles liées au vaccin déjà utilisé reste peu probables. Cependant, comme avec tout vaccin, ce risque existe. Néanmoins, les tests préalables menés sur plusieurs groupes de contrôles n’ont détecté aucune anomalie. Pourtant, aujourd’hui, la crainte d’effets secondaires reste l’un des obstacles majeurs à la campagne nationale de vaccinations. Lancée depuis peu par l’exécutif. Au-delà de ces inquiétudes, compréhensibles, vu l’ampleur de la campagne vaccinale attendue, un suivi des personnes vaccinées reste indispensable. Car l’enjeu sanitaire est majeur. Malgré la forte résistance actuelle du mouvement anti-vaccins.
Un outil digital complémentaire
Depuis le 27 décembre, un principe de pharmacovigilance est appliqué aux premiers volontaires vaccinés. Cela, afin de pouvoir rapidement informer la Haute Autorité de Santé d’éventuels effets secondaires du traitement. De fait, il s’agit d’un dispositif de vigilance hebdomadaire obligatoire. Inscrit dans le Code de la Santé publique. Entre autres, cette sécurité peut permettre de modifier les recommandations sanitaires prévues. Le récent décret émanant du Gouvernement vient en appui de ce dispositif de pharmacovigilance. Grâce à une future base de données à mettre en place. Afin d’assurer un meilleur suivi des personnes vaccinées.
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