Difficultés des crèches : un ralentissement sensible
Actuellement, parmi les conséquences de la crise sanitaire, il faut signaler les difficultés des crèches. En effet, leur fréquentation a baissé. Cela, en raison des besoins en gardes d’enfants qui ont évolué. En cause, le plus souvent, on trouve les changements des conditions de travail des parents. Bousculés dans leurs habitudes par l’essor du télétravail, le chômage, ou les activés à temps partiel.
Des changements profonds
A l’évidence, la pandémie a bouleversé en profondeur le monde de l’emploi. Dès septembre, cela a engendré des changements radicaux dans les plannings de très nombreux parents. Ainsi, depuis plusieurs mois, les attentes en matière de gardes d’enfants ont changé. Parfois, avec des réductions très importantes du nombre d’heures passées dans les crèches. De plus, à cause de la peur des contaminations, ou encore avec le chômage, des contrats d’accueil ont été supprimés.
Des établissements moins remplis
Par ailleurs, à cause des conditions de vie actuelles, plus aléatoires, certains enfants inscrits ne viennent finalement pas. Aujourd’hui, ces changements de comportement s’observent aussi bien dans les métropoles que dans les structures d’accueil municipales. Ainsi, globalement, les crèches servent pendant moins de jours qu’avant. Mais aussi, durant des tranches horaires plus réduites. Ce qui inquiète beaucoup les gestionnaires des établissements de garderie. Jadis beaucoup plus remplis.
Des diminutions de fréquentation variables
D’après la Fédération Française des Entreprises de Crèches, la baisse de fréquentation des établissements de garderie se situerait autour des 10 %. Cela, entre septembre 2019 et septembre 2020. Cependant, pour les crèches proches du lieu de travail des parents, cette réduction peut parfois atteindre les 50 %. Car dorénavant, les parents qui pratiquent le télétravail y déposent leurs enfants plus tard. Et ils viennent les y chercher plus tôt. Au final, une réduction de deux heures de garde par enfant est fréquente.
Une situation toujours incertaine
Pour le moment, ce manque à gagner n’est pas compensé par l’accueil occasionnel. Car cette option est moins connue des familles. De plus, ce choix est aussi plus difficile à mettre en place. Notamment, en raison des règles sanitaires renforcées à respecter. Par conséquent, cet ensemble explique les difficultés des crèches. Moins utilisées qu’auparavant. De fait, cette situation ne devrait pas tout de suite s’améliorer. Tant que la situation sanitaire restera aussi incertaine.
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