De la résistance contre Elon Musk : un projet très controversé
En Normandie, un modeste village a décidé de faire de la résistance contre Elon Musk. En effet, pour le moment, Saint-Senier-de-Beuvron tient tête au puissant milliardaire américain. Du moins, tant que celui-ci n’aura pas fourni à cette commune toutes les garanties nécessaires. Sur la sécurité concernant la future installation de neuf antennes-relais. Celles-ci étant d’un genre nouveau. Donc, dont les effets potentiels restent à démontrer.
Une inquiétude compréhensible
Dernièrement, le conseil municipal de Saint-Senier-de-Beuvron a choisi de faire de la résistance contre Elon Musk. Le très entreprenant milliardaire américain. En s’opposant à un projet d’installation sur sa commune d’étranges antennes-relais. Qui inquiètent le maire, Benoît Hamard. Tout comme de nombreux habitants. En cause, la pollution visuelle que cette installation va entraîner. Sans parler des risques sanitaires possibles. Liés aux ondes émises. En France, ce projet concerne également Gravelines, près de Dunkerque. Et aussi Villenave-d’Ornon, en Gironde. De fait, ces trois sites pourraient bientôt accueillir des installations qui feront partie du gigantesque projet Starlink. Imaginé par Elon Musk. En effet, celui-ci prévoit de mettre en place des milliers de satellites. D’ici 2025. Cela, afin de généraliser le Haut Débit sur toute la planète. Ce qui mettrait définitivement un terme aux zones blanches.
Des conséquences redoutées
Très ambitieux, ce programme colossal nécessite d’activer au sol de multiples antennes-relais paraboliques. Afin de récupérer les données traitées. Or, ces antennes sont d’un genre nouveau. En fait, elles sont en forme de boules. Chacune, de 2,30 mètres de diamètre. De plus, elles seront posées sur des socles massifs, en béton. En clair, cet aspect futuriste est visuellement peu discret. Voire, inesthétique. Surtout, dans un environnement calme et bucolique. Auquel les riverains concernés sont forcément attachés. Pour le maire de Saint-Senier-de-Beuvron, avant d’autoriser un tel chantier, le minimum serait qu’on lui fournisse des « […] études supplémentaires, et un retour d’expériences. » Simplement, pour des raisons légitimes de vigilance sanitaire. Sur les conséquences éventuelles. Notamment, par rapport à la biodiversité et aux élevages. Ainsi, ces interrogations inquiètent. Même si ce projet pourrait rapporter une rente annuelle à la commune.
Dans l’attente d’informations complémentaires
Pour Benoît Hamard, sans informations précises sur ces neuf antennes-relais, rien ne sera possible. Bien qu’en théorie, il affirme « Nous ne sommes pas contre le progrès. » Malgré tout, il regrette que les personnes qui sont censées superviser ce chantier soient « […] arrivées ici en terrain conquis ». Sans jamais consulter la population. Pour le moment, la société Sipartech, chargée de la prospection pour SpaceX, l’entreprise américaine d’astronautique, n’a toujours pas réagi aux demandes d’information de la commune. Par conséquent, Saint-Senier-de-Beuvron a toujours l’intention de faire de la résistance contre Elon Musk.
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