Prime versée aux travailleurs précaires : l’équivalent d’un salaire minimum
Dernièrement, le Gouvernement a décidé de prolonger la prime versée aux travailleurs précaires. A titre exceptionnel, celle-ci leur permettra de toucher jusqu’à 900 euros nets par mois. Cependant, cette aide ne devrait pas être reconduite après le mois de mai.
Une prolongation nécessaire
De fait, le ministère du Travail va maintenir la prime versée aux travailleurs précaires. Celle-ci couvrira le trimestre écoulé, entre novembre et janvier derniers. Plus, ce mois de février. Par la suite, cette aide exceptionnelle, dépendante d’un décret de décembre 2020, perdurera en mars, avril et mai. Hier, Elisabeth Borne a annoncé cette prolongation. En expliquant que ce soutien se justifiait par « […] les difficultés actuelles du marché du travail ». A ce jour, cette mesure d’aide concerne 400.000 personnes dans le pays. Néanmoins, pour bénéficier de cette aide, il faut avoir travaillé au minimum 138 jours. Cela, en CDD. Ou via un contrat d’intérim. Ce qui représente, en 2019, une durée supérieure à 60 % du temps moyen de travail annuel.
Un soutien lié à la crise sanitaire
Ainsi, les employés trop affaiblis par la crise sanitaire, n’ayant pas pu travailler suffisamment cette année pour maintenir leur droit à l’Assurance-chômage, pourront quand même toucher un revenu minimum. D’un montant de 900 euros mensuels. En pratique, cette aide sera automatiquement versée par Pôle emploi. A tous les inscrits éligibles. Déjà, depuis le 5 février, les premiers versements ont eu lieu. Pour les mois de novembre et de décembre. Ensuite, le paiement de la prime de janvier s’effectuera entre le 21 et le 24 février. Puis, celui se rapportant à février interviendra à la fin mars. Enfin, le dernier versement, couvrant le mois de mai, arrivera en juin prochain.
Un filet de sécurité
Par ailleurs, Pôle emploi a aussi envoyé un courrier а plus de 100.000 inscrits. Susceptibles d’être également éligibles à cette prime versée aux travailleurs précaires. Notamment, à ceux dépendants de nombreux contrats courts. Mais qui n’ont pas encore fourni tous les justificatifs nécessaires. Au total, ce geste de l’Etat, maintenu sur sept mois, devrait représenter une enveloppe globale de plus d’un milliard d’euros.
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