La réduction du gaspillage alimentaire combine enjeux écologiques et sociaux. Chaque kilo jeté représente des ressources gaspillées. Il pourrait parfois soutenir des ménages en difficulté. Les communes disposent de leviers pour agir à plusieurs niveaux.

Agir dans la restauration collective municipale

Les cantines produisent un volume important de déchets alimentaires. Les communes peuvent analyser précisément ces quantités. Elles ajustent ensuite grammages, recettes et organisation du service. Elles impliquent les enfants dans la réflexion sur le gaspillage.

Certaines collectent les restes non servis pour des dons encadrés. D’autres développent le compostage sur place ou en déchetterie.

Encourager les dons des commerces de proximité

Les commerces jettent parfois des produits encore consommables. Des conventions de dons permettent d’éviter ce gaspillage. Elles nécessitent toutefois une logistique claire et régulière.

Les communes peuvent jouer un rôle de facilitateur. Elles mettent en relation associations et commerçants volontaires. Elles intègrent parfois ces actions à leur politique de lutte contre la précarité .

Sensibiliser habitants et scolaires aux bons gestes

Le gaspillage alimentaire commence souvent à la maison. Des ateliers pédagogiques aident à mieux gérer achats et restes. Des animations en école complètent cette sensibilisation.

L’article Éducation au goût propose des supports pour ces actions.

Inscrire la lutte contre le gaspillage dans l’économie circulaire

Les invendus non redistribuables peuvent encore garder une valeur. Ils alimentent composts, méthanisation ou alimentation animale. Les communes réfléchissent à ces boucles locales.

Ces démarches relient sécurité alimentaire et transition écologique. Elles renforcent la cohérence du projet alimentaire du territoire .