Radars automatiques : la fin de l’autorisation des préfets ?Dernièrement, Gerald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a déclaré qu’il voulait que les maires décident eux-mêmes d’implanter des radars automatiques. Cela, dans chaque commune. Sans demander l’avis d’un préfet.
Plusieurs propositions à débattre
Avec cette proposition concernant les radars automatiques, le ministre est conscient qu’il s’agit d’une « révolution » pour la sécurité routière. D’ailleurs, elle pourrait aussi s’étendre aux contrôles de la pollution et du bruit. Si nécessaire. Dès le 17 novembre prochain, ces propositions seront donc débattues. Lors d’échanges à l’Assemblée nationale. Ils porteront sur une proposition de loi, en faveur d’un renforcement de la sécurité générale. Avant-hier, l’examen des amendements de ce texte a déjà commencé. Cela, en commission des lois.
Un choix qui inquiète
Jusqu’à présent, les préfets décident de mettre en place les radars automatiques. Pour contrôler la vitesse des voitures. D’abord, ce choix dépend de la fréquence des accidents. A certains endroits. Et des spécificités des dispositifs routiers existants. Enfin, il tient aussi compte des données des Directions Départementales des Territoires et de l’Agence Nationale de Traitement Automatisé Des Infractions. De fait, la proposition de Gerald Darmanin de faire choisir par les maires l’implantation des radars inquiète déjà certaines associations. Entre autres, 40 Millions d’automobilistes. Car son délégué général, Pierre Chasseray, redoute des conséquences néfastes. En effet, il pense que la sécurité routière pourrait devenir « à géométrie variable ». Avec des règles trop différentes entre les départements. Ce qui risque de beaucoup perturber les automobilistes.
Différents projets avancés
En pratique, la proposition de loi en faveur d’évolutions en matière de sécurité ne concernera pas que les radars automatiques. Ainsi, ce texte prévoit également de renforcer le rôle des policiers municipaux. Et de durcir nettement les sanctions contre les agresseurs de policiers ou de gendarmes. Par conséquent, l’Assemblée discutera prochainement de différents aménagements.
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