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Aujourd'hui, la filière des sapins de Noël s'avoue très inquiète

Sapins de Noël : une filière qui s’avoue très inquiète

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Sapins de Noël : un manque d’activité symbolique

 

En raison du contexte sanitaire actuel, et de nombreuses annulations d’installations commerciales pour Noël, les professionnels de la filière des sapins de Noël sont inquiets. Récemment, ils ont demandé au Gouvernement de leur garantir des conditions favorables de travail.

 

Des interrogations latentes

Actuellement, la baisse des ventes de sapins de Noël est très symbolique

Actuellement, la baisse des ventes de sapins de Noël est très symbolique

Cette année, les professionnels de la filière des sapins de Noël se demandent s’ils auront des demandes suffisantes pendant les fêtes. Or, cette question est épineuse. Sans mauvais jeu de mots. En effet, avant de couper et de floquer leurs résineux naturels, les producteurs aimeraient savoir combien ils pourront en vendre. De plus, pour écouler des sapins de Noël en décembre, il faut anticiper leur acheminement. Ainsi, ce mercredi, un communiqué de l’Association Française du Sapin de Noël Naturel a demandé un minimum de garanties à l’exécutif. Car les récentes mesures sanitaires du Gouvernement pourraient limiter drastiquement les points de vente. Surtout, s’ils étaient classés dans la catégorie des commerces « non-essentiels ».

Un contexte social trop incertain

En période normale, au moment de Noël, les grandes surfaces et les jardineries vendent environ 6 millions de sapins. Parmi ces arbres, 80 % sont d’origine nationale. Mais aujourd’hui, une grande incertitude affecte toute cette filière. Cela va des horticulteurs aux vendeurs. En effet, actuellement, tout le monde se demande dans quelles proportions les achats traditionnels de conifères se maintiendront. Pour l’instant, pour vendre des volumes suffisants, les professionnels comptent sur la formule « click & collect ». Ainsi que sur les achats réalisés en extérieur. Cela, afin de satisfaire les normes sanitaires en vigueur. De fait, ce fonctionnement devrait permettre à cette filière de ne pas trop dépendre d’impulsions de dernière minute.

Un climat tendu

Malgré tout, l’ensemble de la profession se demande si les Français seront bien au rendez-vous de l’achat des sapins de Noël. Cela, en raison d’un contexte social trop incertain. L’année dernière, pour célébrer les fêtes de fin d’année, près de 20 % des foyers français ont acheté un sapin naturel. Ce qui correspond à un chiffre d’affaires approximatif de 160 millions d’euros. En 2020, ce montant sera sans doute plus faible.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.