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Les sapins de Noël naturels offrent beaucoup d'avantages pour l'environnement.

Sapins de Noël : une tradition qui concerne aussi l’environnement

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Sapins de Noël : des arbres naturels qui ont beaucoup d’atouts

Les sympathiques sapins de Noël, au-delà de leur symbole évident, peuvent poser question sur l’environnement. Au point de pousser certains à préférer les sapins artificiels, soi-disant pour ne pas porter atteinte à la nature et à ses ressources. Or, c’est une idée fausse.

Une saison des ventes très courte

D’abord, il faut savoir que nos beaux sapins de Noël, adorés des enfants, ne proviennent pas de forêts que l’on décime pendant les fêtes. En fait, ils sont issus de plantations dédiées. Une culture parfaitement rodée, qui nécessite environ dix ans avant d’obtenir un sapin en pleine force de l’âge. Dès la fin novembre, le pic d’activité est lancé chez les producteurs de sapins de Noël. Celui-ci s’achèvera dès le début décembre. Ainsi, les sapins qui auront été coupés et livrés laisseront la place à de nouveaux arbres. Ils pourront alors profiter de la place qui leur a été faite pour se développer.

Le cycle de vie naturel d’un sapin de Noël

Après avoir été plantées, les jeunes pousses de ces conifères grandissent dans une pépinière. Cela pendant 4 ans. Ensuite, en moyenne, après avoir mesuré 20 centimètres, les futurs sapins grandissent pendant 6 ans. Par la suite, une fois arrivés à maturité, chaque année, des sapins sont choisis et envoyés chez les revendeurs. En résumé, c’est le processus habituel pour que les consommateurs urbains puissent acheter des sapins pour les fêtes de Noël. Finalement, après avoir été installé et décoré, un sapin dure environ un mois. Enfin, pour le récupérer, quand les fêtes sont achevées, de nombreuses villes pourront le collecter. Ainsi, il pourra ensuite être recyclé. C’est en accéléré le circuit normal d’un sapin de Noël.

Un marché stable et sain

Les sapins de Noël naturels remportent haut la main le match environnemental contre les sapins artificiels.

Jusqu’à présent, le marché du sapin de Noël se porte bien. Et les préoccupations de certains écologique radicaux n’inquiètent pas trop les producteurs. A juste titre, d’ailleurs. Car si l’on écoute les professionnels de cette filière, une plantation de sapins est tout à fait bénéfique pour l’environnement. Pour eux, elle constitue même « un puits de carbone ». Et comme le sapin est un arbre produit en France, il n’engendre pas de pollution excessive, due à son transport. Par ailleurs, il bénéficie d’une filière de recyclage. Ce qui n’est évidemment pas le cas d’un sapin artificiel. De fait, comme ce dernier est fabriqué en plastique, son matériau de base est par essence non-renouvelable. Enfin, il est souvent parti de Chine. Par conséquent, son bilan carbone est déplorable.

Les nombreux avantages du sapin naturel

Pour accentuer leurs avantages face à la production asiatique artificielle, depuis un moment, les producteurs de sapins français font tout leur possible pour réduire leur empreinte carbone. Ainsi, ils limitent l’usage du plastique dans leurs emballages. De plus, ils demandent à leurs transporteurs, quand ils le peuvent, d’utiliser des camions qui roulent au gaz. Enfin, pendant la phase de culture, ils réduisent au minimum leur utilisation de produits chimiques. En dernier lieu, lorsqu’ils sont mis en concurrence avec des produits artificiels, les producteurs de vrais sapins bénéficient d’un argument imparable : l’odeur naturelle de leurs conifères, qui nous ramènent tous à de précieux souvenirs d’enfance. Enfin, dernier atout pour convaincre les passionnés du recyclage, on peut très bien laisser un sapin dans son pot, même pendant les fêtes. Ainsi, il continuera à se nourrir. De cette façon, après Noël, on pourra le replanter. Et pourquoi pas dans son jardin ?

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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.