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Taxe foncière 2024

Taxe foncière 2024 : 82 % des collectivités maintiennent leurs taux

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Taxe foncière 2024. En 2024, 82 % des collectivités ont choisi de reconduire les taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB). Toutefois, environ 16,7 % des collectivités ont voté une augmentation, touchant environ 12 % de la population. Dans certaines villes, cette hausse se révèle particulièrement marquée. La ville de Nancy, par exemple, a connu une augmentation significative de 16 %. Bien que la TFPB reste un levier fiscal pour certaines collectivités, son utilisation comme variable d’ajustement présente des limites face aux tensions financières croissantes.

Les décisions des collectivités face aux enjeux financiers

Face aux pressions budgétaires, les collectivités ont dû faire des choix. La majorité, soit 82 %, a décidé de maintenir les taux de la TFPB pour 2024. Cependant, certaines collectivités n’ont pas eu d’autre choix que d’augmenter leurs taux pour pallier des déficits ou financer de nouveaux projets. Nancy, par exemple, a vu son taux de taxe foncière augmenter de 3,4 points, représentant une hausse de 16 % pour les propriétaires. Cette augmentation, bien que marquée, reste un exemple isolé parmi les nombreuses collectivités qui ont opté pour la stabilité fiscale.

Taxe foncière 2024. Les propriétaires et les effets de la hausse

Les propriétaires concernés par cette hausse expriment souvent leur frustration. Ils estiment que cette augmentation pèse lourdement sur leur budget, d’autant plus dans un contexte économique difficile. Dans des villes comme Nancy, la presse a relayé des témoignages de mécontentement. La hausse de la TFPB intervient alors que les propriétaires font déjà face à des charges croissantes. De nombreux habitants se sentent pris au dépourvu, d’autant que les hausses ont varié d’une ville à l’autre. Cependant, toutes les communes n’ont pas appliqué de telles augmentations, rendant les situations très disparates.

La taxe foncière comme variable d’ajustement

Pour de nombreuses collectivités, la taxe foncière constitue un levier pour équilibrer leur budget. Toutefois, cette taxe n’est pas une solution sans limite. Dans certaines régions, la TFPB ne suffit plus à combler les besoins financiers, particulièrement avec l’inflation et l’augmentation des coûts des services publics. Ainsi, bien que la taxe foncière reste un outil essentiel, son usage intensif pour compenser les déficits pourrait devenir contre-productif à long terme. L’augmentation des taux, bien qu’elle soulage temporairement les caisses des collectivités, risque de provoquer une lassitude chez les contribuables.

Perspectives et ajustements à venir

Pour l’avenir, les collectivités devront trouver un équilibre entre maintenir des taux attractifs pour leurs habitants et répondre aux défis financiers croissants. Si la majorité a réussi à stabiliser les taux en 2024, la pression budgétaire pourrait les amener à revoir cette stratégie dans les années à venir. Des ajustements pourraient être nécessaires pour éviter des tensions trop importantes entre les propriétaires et les administrations locales. À l’échelle nationale, un débat sur la répartition des charges entre les différentes collectivités pourrait émerger, avec des implications directes sur les décisions fiscales futures.

Un équilibre à maintenir

La décision de maintenir ou d’augmenter la taxe foncière varie d’une collectivité à l’autre. Alors que certaines villes comme Nancy ont choisi d’augmenter leur taux pour faire face à des besoins financiers urgents, d’autres ont réussi à préserver leurs taux actuels. Toutefois, l’usage répété de la taxe foncière comme solution aux tensions budgétaires n’est pas sans risques. Les collectivités doivent désormais trouver des alternatives pour garantir un équilibre entre leurs besoins financiers et le pouvoir d’achat des contribuables. L’année 2025 pourrait être marquée par de nouveaux ajustements fiscaux.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.