Dès l’automne prochain, des radars anti-bruit mis dans huit métropoles seront opérationnels. Ainsi, les municipalités françaises qui vont les tester pourront détecter les deux-roues qui dépassent un certain niveau sonore. Ainsi, après une phase préventive, des verbalisations contre ce comportement illégal devraient sanctionneront bientôt les fautifs.
Une phase d’expérimentation avec des radars anti-bruit mis dans huit métropoles
Dans un premier temps, cette expérimentation s’appliquera avec des radars anti-bruit mis dans huit métropoles. Notamment dans la Capitale, ainsi qu’à Nice et à Toulouse. En pratique, ce dispositif correspond à un amendement récent. Celui-ci figurant dans le projet de loi d’orientation des mobilités. Clairement, dès 2022, il pourra sanctionner tous les véhicules trop bruyants qui provoquent une nuisance sonore pour les habitants. Cependant, dans un premier temps, ce dispositif respectera une phase de test.
Réprimer les nuisances sonores
C’est Bruitparif, l’observatoire du bruit en Île-de-France, qui a conçu ce type de radar baptisé « Méduse ». Ainsi, ce modèle a la particularité d’embarquer une caméra capable de filmer à 360 degrés. Par ailleurs, il comporte quatre microphones. Ceux-ci mesurent le niveau de bruit des véhicules qui passent à proximité . Notamment la nuit. Si ce niveau est excessif, ce radar peut alors relever les plaques d’immatriculation correspondantes. Depuis 2019, certains de ces appareils fonctionnent déjà en région parisienne. Désormais, après une première phase de tests, ils seront plus nombreux. Cette fois, au niveau national. Après avoir vérifié leur fiabilité, entre novembre 2021 et avril 2022.la police devrait bientôt s’en servir pour verbaliser les motos trop bruyantes. En effet, il faut savoir qu’aujourd’hui, chaque modèle récent de deux-roues à moteur doit respecter un niveau sonore maximal. Celui-ci figure en décibels sur chaque carte grise.
Des verbalisations en perspective
A court terme, grâce aux radars « Méduse », les utilisateurs de deux-roues qui dépassent la limite sonore à laquelle ils ont droit s’exposeront à une sanction. En priorité, les motards qui ont modifié leur pot d’échappement. De la même façon, ces nouveaux radars pourraient également détecter les voitures trop bruyantes, afin de verbaliser aussi leurs conducteurs. En tous les cas, ces radars anti-bruit mis dans huit métropoles devraient permettre de sanctionner de nombreux comportements abusifs.
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