Dernièrement, les mesures faites sur les ondes de la 5G, vérifiées par l’Agence Nationale des Fréquences, sont très encourageantes. En effet, elles ont démontré que l’exposition du public à ces ondes spécifiques ressort comme très faible.
Des tests de bon augure
Cette conclusion est de bon augure, avant le lancement de la future bande de fréquences à ultra haut débit mobile. Celle-ci étant prévue dans quelques années. Ainsi, ces contrôles devraient contribuer à apaiser certaines inquiétudes sanitaires, toujours d’actualité. Elles portent sur d’éventuels dangers liés aux transports d’informations, entre les antennes-relais et les smartphones.
Actuellement, en France, trois bandes sont utilisées pour cela. Il s’agit des bandes des 700 MHz, des 2,1 GHz et des 3,5 GHz. Chacune de ces bandes ayant ses propres caractéristiques. En termes de portée, de débit et de pénétration à travers les bâtiments.
Des résultats rassurants pour les ondes de la 5G
Au cours des récentes mesures faites dans les laboratoires de la gare de Rennes, l’Agence Nationale des Fréquences a obtenu des résultats très inférieurs aux limites réglementaires existantes. Soit des maximums qui varient entre 0,4 V/m et 3,2 V/m. Ainsi, la valeur mesurée la plus élevée était dix-neuf fois inférieure à la valeur limite de 61 V/m. Pour valider ses tests, l’ANFR a suivi trois scénarios possibles. A savoir, sans aucun trafic, avec un trafic maximal continu, et pendant le téléchargement d’un volume de 1 Go. Ainsi, ces trois situations ont fait apparaître que les faisceaux d’une antenne 5G dans la bande des 26 GHz ont une portée très limitée. Une caractéristique physique que les experts connaissent bien. Par conséquent, l’analyse de l’ANFR conclut que lorsqu’on « […] s’éloigne de quelques mètres du cœur du faisceau, la contribution de la 5G devient négligeable. » Donc, pour l’ANFR « […] les niveaux d’exposition maximum relevés ne dépassent pas 1 V/m […]. » Soit, le seuil moyen d’exposition relevé en France, au cours de plusieurs milliers de mesures, déjà obtenu chaque année par l’Agence.
Des limites réglementaires respectées dans les effets des ondes de la 5G
En attendant, les premières mesures de l’ANFR ressortent comme plutôt rassurantes, à propos des effets des ondes de la 5G sur la santé humaine. En effet, ces premiers résultats restent très inférieurs aux limites réglementaires existantes. Ce qui semble encourageant, par rapport à la future attribution des fréquences des 26 GHz en France. Celle-ci étant prévue environ vers 2023. Ainsi, ces vérifications vont dans le même sens que les conclusions d’avril dernier de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire.
Une exposition minime
A cette époque, le rapport général de l’ANSS avait lui aussi conclu à l’absence d’un risque particulier pour la santé humaine. Cependant, tout en regrettant le manque actue
l de tests scientifiques dans ce domaine. En conclusion, l’ANFR observe aujourd’hui que la population française est peu exposée aux ondes de la 5G. Néanmoins, l’Agence va poursuivre ses mesures sur les effets potentiels de ces ondes. Cela, afin de tenir compte des craintes sanitaires toujours présentes dans le public.
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