En cette fin d’année, cela fait maintenant un an que les quatre opérateurs historiques ont lancé leurs réseaux 5G. On peut donc tenter de faire un bilan des meilleures grandes villes pour la 5G. Cependant, même si différents tests ciblés donnent des tendances, l’usager privé peut parfois rester dubitatif sur les bénéfices réels de cette nouvelle technologie.
Orange affiche la meilleure moyenne
Pendant un mois, entre novembre et décembre, QoSi, spécialiste en mesures des réseaux télécoms, a réalisé une étude qualitative sur le service 5G fourni dans dix grandes agglomérations. Celles-ci comptant toutes plus de 150.000 habitants. A savoir : Paris, Marseille, Montpellier, Bordeaux, Lyon, Nantes, Nice, Le Havre, Dijon et Lille. Ainsi, environ 58.000 tests ont eu lieu sur des forfaits 4G et 5G fournis par les quatre opérateurs officiels. Suite à ces mesures, Orange ressort en tête. Cependant, il est important de préciser qu’il s’agit là d’une moyenne et qu’elle porte seulement sur certains critères. De plus, Bouygues Telecom et SFR restent très proches.
Des performances encore difficiles à estimer
Après analyse, en fonction des grandes villes où les mesures ont eu lieu, certains opérateurs sont meilleurs dans certaines métropoles que d’autres. Ainsi, Bouygues Telecom obtient de très bons scores à Paris, Dijon et Bordeaux. Alors qu’Orange se distingue plutôt à Lille et à Montpellier. Mais tout en restant performant à Bordeaux et à Paris. De même, SFR affiche de bons résultats à Bordeaux et à Nice. Cependant, ces résultats ne doivent pas être pris au pied de la lettre, car ils restent variables. Entre autres, en fonction du nombre des usagers de la 5G dans un endroit donné. Par conséquent, un palmarès exhaustif est quasi impossible à établir.
Les meilleures grandes villes pour la 5G : des choix stratégiques déterminants
Actuellement, avec la 5G, les quatre opérateurs ont délibérément choisi de privilégier les débits descendants. Par conséquent, pour le moment, les débits montants restent faibles. Y compris dans la Capitale. Cette préférence technique se traduit aujourd’hui par des usages qui semblent identiques à ceux de la 4G. Voire, qui sont parfois moins bons. Notamment, avec le streaming vidéo ou la navigation sur Internet qui paraissent inchangés. Cela est dû au fait que la 5G sert d’abord à permettre un trafic plus dense, et non à aller plus vite. Surtout pour des usages qui sont déjà très performants. Moralité, si à titre individuel l’apport de la 5G n’est pas encore flagrant après un an, en revanche, les métropoles sont en passe de gérer de mieux en mieux de gros volumes de données.
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