Selon le dernier bilan établi par l’ARCEP, le régulateur des télécommunications, le meilleur réseau mobile 4G en 2021 est aujourd’hui fourni par Orange. A l’inverse, en queue de peloton, on trouve Free Mobile. Cependant, ce classement ne doit pas être pris au pied de la lettre. En effet, il est très modulable, en fonction des critères d’analyse retenus. Notamment, la zone des mesures effectuées.
L’importance des critères choisis
Ce que l’on peut garder des grandes tendances de ce récent palmarès, c’est que la qualité des services fournis par les opérateurs varie beaucoup en fonction des zones contrôlées. Ainsi, en respectant ce paramètre déterminant, un même opérateur peut ressortir comme plus ou moins bon. Notamment, si on le juge dans une zone urbaine ou au contraire rurale. Cela, bien que les qualités globales d’un réseau spécifique soient effectivement mesurables.
Étant donné que l’ARCEP a effectué environ un total de 1,5 million de mesures, avant de classer entre eux les quatre opérateurs historiques. Ce qui a abouti à placer Orange en tête. Une place convoitée suivie par Bouygues Telecom, SFR et Free. Malgré tout, là encore, cette dernière place est à tempérer. Surtout si l’on tient compte du fait que Free est totalement performant dans certains domaines particuliers. D’autant plus qu’il est entré dans l’activité de la téléphonie mobile seulement depuis une dizaine d’années.
Pas de conclusions trop rapides sur le meilleur réseau mobile 4G en 2021
En analysant la synthèse générale du meilleur réseau mobile 4G en 2021 établie par l’ARCEP, il faut savoir raison garder. Entre autres, sans se précipiter vers des conclusions qui oublieraient de prendre en compte la façon dont chacun utilise son portable. Par exemple, pour un fervent adepte du streaming ou des jeux vidéo en ligne, les priorités sont très différentes de celles d’un utilisateur qui n’a besoin que de consulter souvent la météo. Ou encore, d’un usager qui n’est sensible qu’à une bonne captation dans le métro. Néanmoins, les campagnes annuelles d’évaluation de l’ARCEP demeurent des outils d’appréciation dont il faut tenir compte. Notamment, parce qu’elles nous donnent des informations essentielles sur les débits accessibles dans chaque région. Et aussi sur l’avancée de la réduction de la fracture numérique sur l’ensemble de notre territoire.