Au cours de la pandémie, l’insolente prospérité des GAFAM s’est encore renforcée. De façon spectaculaire. Ainsi, cette période inédite leur a permis de faire fortement progresser leurs chiffres d’affaires. Pour preuve, Amazon, Apple ou Facebook ont vu leur activité grossir de plus d’un quart. Un triomphe quasi indécent, alors que d’autres secteurs de l’économie étaient sévèrement frappés par la crise économique.
Une explication simple
Avec le recul, la cause principale de l’insolente prospérité des GAFAM, chiffrée récemment à 1.200 milliards de dollars, s’explique par une nécessité très simple : notre besoin impératif d’utiliser leurs services. En effet, leur offre est soudain devenue incontournable. Cela, pour continuer à communiquer et à télétravailler. Ainsi que pour s’amuser et s’aider à combattre le stress ambiant.
Par conséquent, le besoin de se servir de ces moyens numériques a rapidement transformé de simples outils juste utiles en supports quotidiens essentiels. D’où des achats considérables en matériels informatiques, souvent plus performants.
Enfin, en plus de ces nouveaux comportements, la crainte de sortir de chez soi, renforcée par le protocole sanitaire et les confinements, a encore amplifié le volume des achats en ligne.
la prospérité des GAFAM : une concentration de paramètres favorables
Ainsi, les paramètres qui ont abouti à l’insolente prospérité des GAFAM se sont tous fortement concentrés durant la crise sanitaire. Ce qui explique l’augmentation considérable de leurs bénéfices écrasants. Un résultat qui semble très injuste aujourd’hui, lorsqu’on connaît les difficultés extrêmes qui ont frappé d’autres secteurs touchés par la pandémie. Ainsi, la progression des activités de Facebook et de Google s’est largement accentuée au cours du premier trimestre 2021.
Les ventes en ligne d’Amazon ont bondi de 44 %, par rapport à l’année 2020
Par ailleurs, pendant la même période, les ventes en ligne d’Amazon ont bondi de 44 %, par rapport à l’année 2020. Ce qui a représenté des bénéfices avant impôts qui ont presque atteint les 9 milliards de dollars. En permettant à la valeur boursière du groupe d’atteindre les 1.800 milliards de dollars. Enfin, de la même façon, en raison de causes identiques, les revenus d’Apple engrangés par ses ventes d’iPhone n’ont jamais progressé aussi vite. Cela, depuis la création en 2012 de ce smartphone massivement plébiscité.
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