Des lampadaires plus intelligents : des outils très utiles
Depuis plusieurs années, Toulouse a eu l’idée de rendre ses lampadaires plus intelligents. Comme de nombreuses autres villes, elle savait déjà utiliser les éclairages connectés. Principalement, grâce aux LED. Qui permettent de mieux adapter les intensités de lumière. Cela, en fonction des fréquentations. Plus ou moins denses. Ce qui engendre d’importantes économies d’énergie. Cependant, la ville rose a aussi prouvé que l’expression « lampadaires intelligents » pouvait aussi être comprise dans son sens littéral.
Des supports polyvalents
En 2016, Joël Lavergne, responsable de l’éclairage public de Toulouse, a réalisé que les lampadaires pouvaient aussi servir à autre chose qu’à éclairer. Et pas seulement la nuit. En effet, en se servant de leur hauteur pour y placer des caméras vidéo, ces supports lumineux pouvaient alors devenir des points d’observation idéaux. Grâce à leur hauteur de sept à huit mètres. De fait, depuis ce constat, cet usage s’est révélé très utile pour Toulouse. Grâce à l’ajout de capteurs vidéo performants. Qui ont rendu ses lampadaires plus intelligents.
Optimiser l’usage de l’espace public
Ainsi, en octobre dernier, Toulouse a tenté un nouveau type d’observation. Cela, grâce à l’utilisation de caméras de marque Bosch. Réputées pour leur précision. Grâce à elles, la ville a pu capter de nouvelles données sur la circulation des voitures et des piétons. Dans une zone donnée. Ainsi que sur celle des bus et des différents deux-roues. Motorisés ou non. Mais également sur la densité des passants. Et enfin, sur l’occupation des places de stationnement disponibles. De fait, ces informations supplémentaires ont permis à la ville de beaucoup mieux connaître les divers flux des circulations propres à cette zone. Afin de mieux s’y adapter.
De futures fonctions plus complètes
A ce jour, les données enregistrées par Toulouse au moyen de ses lampadaires plus intelligents lui ont déjà servi à détecter divers dysfonctionnements. Par exemple, des stations de métro dans lesquelles l’affluence était mal évaluée. Une anomalie révélée par leurs horaires de pointe respectifs. Cela, grâce à des capteurs judicieusement disposés sur les éclairages. Ensuite, cela a permis à la ville d’améliorer nettement son service public. Preuve qu’aujourd’hui, comme l’a affirmé Joël Lavergne, si les lampadaires servent à fournir de la lumière, « […] demain ce ne sera qu’une option parmi d’autres. »
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