En 2018, pour la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés, l’instauration du RGPD a engendré un net afflux de plaintes. Conséquence : l’obligation d’employer des effectifs supplémentaires pour la CNIL. Ceux-ci étant chargés de traiter des atteintes à la protection personnelle des données. Par ailleurs, de nouveaux textes juridiques sur les usages numériques ont aussi augmenté la charge de travail de la Commission. Par conséquent, le renfort de personnel dont la CNIL va bénéficier en 2022 sera le bienvenu.
Mieux protéger les données privées des Français
Suite à une annonce sur Twitter, postée ce 28 septembre par Amélie de Montchalin, on sait désormais que la CNIL recevra l’année prochaine un renfort de vingt-cinq embauches. Ainsi, la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques a confirmé la volonté du Gouvernement de soutenir cet organisme indépendant. Cela, pour protéger « […] à tout prix notre souveraineté et les données des Français ». Cette annonce va donc dans le sens d’une meilleure sécurité informatique nationale. Ainsi, celle-ci permettra de mieux défendre les services administratifs et « […] la stratégie Cloud de l’État. »
Des effectifs supplémentaires pour la CNIL pour apporter un soutien logistique indispensable
En 2022, la CNIL devrait donc profiter d’un soutien logistique indispensable, afin de renforcer les 225 personnes qu’elle emploie déjà. Pour la Commission, les vingt-cinq personnes attendues fourniront un renfort supérieur à celui qu’elle avait déjà reçu au cours des trois précédentes années. Cela, en raison de la charge accrue de travail générée par le Règlement Général sur la Protection des Données personnelles. A l’évidence, cette récente réglementation a entraîné de nouvelles obligations pour les entreprises. De même qu’une meilleure protection pour les internautes. Notamment, en matière de consentement préalable avant d’utiliser leurs données.
De la même façon, les dispositions prévues pour protéger les mineurs se sont aussi améliorées. Ainsi, la mise en place du RGPD a entraîné l’année dernière environ 14.000 plaintes. Ce qui représente une hausse de près de 63 %, par rapport à l’époque où le RGPD n’existait pas. On comprend donc la nécessité de fournir des effectifs supplémentaires à la Commission, pour renforcer les rangs de ses experts en informatique et en droit.
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