Selon une récente étude américaine, dans près de six-cents centres hospitaliers, les conséquences des rançongiciels, ou chantages informatiques, ne sont pas que financières. Ce sont les conclusions qu’ont publiées la société Censinet et l’Institut Ponemon. En effet, ces attaques digitales provoquent parfois des atteintes directes sur la santé des patients. De la même façon qu’en Europe, où dernièrement, un incident tragique dans une clinique universitaire de Düsseldorf a entraîné le décès d’une personne. Celle-ci n’ayant pas pu bénéficier d’une opération à cause d’un ransomware.
La France également ciblée
A ce jour, comme les États-Unis, qui déplorent une augmentation de 22 % de leur taux de décès hospitaliers due à la cybercriminalité, la France doit aussi craindre ce type de risque. Pour le constater, il suffit de rappeler les cyberattaques du Centre Hospitalier Universitaire de Rouen, des hôpitaux de Dax, d’Oloron-Sainte-Marie et de Villefranche. Consciente de ce danger médical, l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information a déjà prévenu de nombreuses administrations. De même que divers organismes de santé, visés par les rançongiciels qui ciblent leur secteur. Ce qui implique des risques de blocages des soins et des services, en raison des désordres qu’ils provoquent.
Les méfaits du ransomware CLOP et les conséquences des rançongiciels
Parmi les différents rançongiciels déjà connus, il faut citer CLOP, particulièrement dangereux et à craindre. Notamment parce qu’il utilise un système de phishing très efficace. Afin de limiter les risques potentiels de ses cyberattaques, il est essentiel de mettre en place des formations adaptées. Celles-ci étant indispensables pour que les employés concernés sachent déjouer les tentatives malveillantes. Ainsi, ils seront ensuite mieux formés sur les pratiques à adopter en cas d’agression informatique. Par la suite, assurer des formations régulières en matière de cybersécurité sera également une nécessité. De façon à permettre aux personnels soignants de s’adapter à l’évolution des futures attaques qui se produiront forcément, car elles sont en augmentation. Ces dernières représentant toujours un risque majeur pour la santé de toutes les personnes hospitalisées.
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