La semaine dernière, le milliardaire Elon Musk est intervenu lors du Mobile World Congress 2021, le plus grand Salon consacré à la téléphonie mobile. L’entrepreneur y a expliqué l’avancée de Starlink, son service de connexion à Internet par satellites. Aujourd’hui, ce réseau compte déjà près de 1.800 appareils en orbite. Par ailleurs, il rassemble déjà plus de 69.000 abonnés dans douze pays, dont la France.
Une couverture mondiale
D’après Elon Musk, l’avancée de Starlink devrait bientôt permettre une couverture mondiale, d’ici le mois d’août prochain. Au final, dans un an, ce réseau devrait servir 500.000 abonnés. En France, cette nouvelle solution pourrait rebattre les cartes de l’accessibilité à Internet. Notamment, en faisant disparaître les zones blanches, dans lesquelles le déploiement de la fibre et de la 5G reste problématique. Cependant, pour finaliser ce nouveau service, Starlink a besoin d’une implantation terrestre. A ce sujet, Elon Musk a expliqué qu’il venait de conclure un partenariat avec deux grands opérateurs télécoms, sans toutefois révéler leurs noms.
Un investissement revu à la hausse
A terme, le réseau lancé par Starlink devrait comporter 12.000 satellites. Ce qui impliquera un investissement majeur qui oscillera entre 20 et 30 milliards de dollars. Soit plus du double du montant initialement prévu en 2018. Pour le moment, pour les abonnés français, l’accès à ce service reste cher. En effet, un terminal coûte 499 €, plus 99 € d’abonnement mensuel et 59 € de frais de mise en service. Selon Elon Musk, ce tarif élevé s’explique par le fait que chaque kit de connexion revient à plus de 1.000 dollars. Cependant, conscient de ce frein financier par rapport aux tarifs proposés par les opérateurs concurrents, Starlink pourrait bientôt produire un nouveau terminal à 300 €. En France, cela rendrait cet abonnement beaucoup plus abordable.
Une dernière étape proche
A très court terme, l’avancée de Starlink menée par l’entreprise SpaceX devrait entrer dans sa dernière étape. Grâce à la mise en orbite de 1.800 satellites dès septembre. Pour le moment, l’accès à ce service utilise une version bêta. Malgré tout, les précommandes pour en bénéficier affluent, y compris en France. En septembre, lorsque la couverture mondiale lancée par SpaceX sera achevée, grâce à ses satellites totalement sur orbite, l’entreprise américaine pourra mesurer si son offre parvient à révolutionner le monde de l’Internet.
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