Le 18 novembre dernier, Emmanuel Macron a annoncé une nouvelle application mobile pour lutter contre le cyberharcèlement sur Internet. Sa mise en place devrait avoir lieu dès le mois de février 2022. Son principe sera de permettre de transmettre facilement des captures d’écran. Cela, aussi bien par des victimes directes que par de simples témoins. Cependant, l’usage répressif de ces preuves numériques reste encore à définir.
Une mesure pour réprimer le harcèlement scolaire
Cette annonce du président de la République a eu lieu dans le cadre d’une communication vidéo sur Twitter. Celle-ci était consacrée à la cyberviolence dont les jeunes sont aujourd’hui victimes. Cette information faisait partie d’une Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. En pratique, dès le début de l’année prochaine, cette nouvelle application pour réprimer le cyberharcèlement sera une alternative au numéro de téléphone 3018. Celui-ci existe depuis avril dernier. Ainsi, ce nouvel outil fonctionnera sans doute sous Android et iOS. Pour l’instant, Emmanuel Macron l’a nommé « l’appli 3018 ». Cependant, son nom définitif pourrait évoluer d’ici son futur lancement.
Atout de cette application mobile pour lutter contre le cyberharcèlement, pouvoir établir des preuves
Dès qu’elle sera active, cette application mobile pour lutter contre le cyberharcèlement servira à transmettre des captures d’écran. Dans lesquelles figurent des preuves de harcèlement sur le Net. Ainsi, il deviendra plus facile de signaler des dérives, malheureusement en hausse chez les jeunes. Celles-ci pouvant créer des victimes. Grâce à ces signalements, les victimes pourront alors bénéficier d’un accompagnement. Concrètement, cette application aura pour but de transmettre des captures d’écran faites sur des sites ou sur les réseaux sociaux (TikTok, etc.). De même que dans des mails ou via des applications, dans lesquels un harcèlement a lieu de façon manifeste.
Un renforcement des dispositifs existants
Parallèlement à cette application, le numéro dédié 3018 continuera d’être accessible. De plus, les dispositifs habituels d’assistance déjà existants, comme les associations spécialisées, continueront aussi à aider les victimes. Cela, en plus des maisons d’adolescents, des Points Jeunes, et des campagnes de sensibilisation menées au sein des salles de classe. Par la suite, cette nouvelle application contre le cyberharcèlement permettra de recueillir des preuves matérielles, essentielles pour aller déposer plainte à la police. Ensuite, ces preuves pourront être analysées et authentifiées par un huissier de justice. Ce qui pourra servir de base à une future procédure judiciaire.
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