Pression sur la ville de La Rochelle : une demande de rançon
Jusqu’à présent, ce type de pression sur la ville de La Rochelle était inédite. Par conséquent, cette cyberattaque menée en fin d’année, lors du week-end d’après Noël, était une première. Peu de temps après l’incident, le lundi 4 janvier, la municipalité a reçu la confirmation qu’il s’agissait d’une agression informatique. Comme c’était à prévoir, elle s’accompagnait d’une demande d’argent.
Un chantage prévisible
Ainsi, cette pression sur la ville de La Rochelle et son agglomération s’est accompagnée d’une demande de rançon. Cela, en échange du déblocage des réseaux informatiques de la municipalité. Pour faire pression, les hackers qui avaient organisé cette attaque ont publié sur leur blog une capture d’écran. Celle-ci révélait une partie des données qu’ils avaient volées. Afin de bloquer ensuite les principaux services de la ville. D’après divers témoignages, les hackers s’exprimaient en russe. Ces derniers ont exigé de la municipalité qu’elle leur remette une somme importante. Dans un délai de quinze jours. Autrement, ils menaçaient de diffuser les fichiers qu’ils avaient interceptés.
Des menaces peu convaincantes
A ce jour, le montant exact réclamé reste inconnu. En pratique, cette cyberattaque a touché trente des cent-cinquante serveurs de la ville. Cependant, la municipalité n’a reçu aucune preuve démontrant que les données volées étaient essentielles. De fait, les exemples fournis par les hackers ne concernaient que certains projets élaborés par La Rochelle. Ainsi que divers arrêtés municipaux.
Une enquête de police
Actuellement, une enquête menée par la police est en cours. Suite à cette cyberattaque, malgré la pression sur la ville de La Rochelle, la municipalité a décidé de ne payer aucune rançon. Ce refus face à cette tentative de chantage s’explique notamment par un dispositif de sauvegarde informatique. Aujourd’hui, toujours utilisable par la cité portuaire. Ce qui a permis à la ville de restaurer rapidement les données volées. De fait, Marie Nédellec, responsable de l’infrastructure numérique de la municipalité, a déclaré à la presse qu’elle n’avait « […] pas d’inquiétude ». Quant aux conséquences nuisibles de cette cyberattaque.
Une montée en puissance
Par la suite, si des complications survenaient, cette responsable de l’Informatique s’est engagée à prévenir rapidement les habitants. Par ailleurs, les services municipaux touchés par cette agression devraient rapidement retrouver un fonctionnement normal. Néanmoins, cette tentative de chantage illustre la montée en puissance des ransomwares sur le territoire. Désormais, ces attaques d’envergure touchent de plus en plus de villes françaises.
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