Zones blanches : leur couverture s’étend
Selon un récent bilan de la Fédération Française des Télécoms (FFT), le déploiement mutualisé des réseaux mobiles en zones rurales, donc considérées comme peu denses, voire « zones blanches », se poursuit de façon très satisfaisante. Dans certaines zones, les opérateurs membres de la Fédération sont même largement en avance sur le calendrier prévu, concernant la technologie 4G.
Un bilan optimiste
D’après cette étude, réalisée début juin 2017, donc il y a un an, 3.070 communes avaient déjà été couvertes sur le territoire par l’ensemble des différents opérateurs. Ces derniers, soit au moins trois opérateurs présents par zone, continuent actuellement de poursuivre leurs efforts pour tenir leurs engagements, afin de fournir une couverture satisfaisante dans les zones rurales, ou zones blanches. À savoir, établir dans les zones blanches-centres-bourgs une liaison fournie par un réseau 3G ou 4G. Sur les 3.855 communes du programme de déploiement en cours, en date de juin 2017, on comptabilisait déjà 1.129 communes raccordées.
L’importance des pylônes
Pour qu’une réception Internet mobile de qualité soit possible dans les zones blanches, il faut, autant que possible, que les communes disposent d’un pylône installé, afin qu’elles puissent bénéficier d’un « point haut ». Afin de satisfaire cette contrainte, la Fédération Française des Télécoms est consciente de l’urgence et de la nécessité de mettre en place un suivi national régulier sur la construction et l’identification de tous les pylônes nécessaires. Pour cela, il est nécessaire que les services de l’État puissent gérer un planning précis des constructions des infrastructures par les collectivités, en accord avec elles. La mise en place des pylônes adéquats est essentielle pour permettre d’améliorer la qualité de la couverture à l’intérieur des bâtiments, surtout lorsque ceux-ci sont publics.
Des objectifs précis
Le déploiement mobile actuellement mené sur le territoire s’effectue en accord avec les obligations qui ont été spécifiées par l’ARCEP, lorsque l’Autorité des Télécoms a attribué les fréquences prévues à cet effet. Ce programme vise à couvrir en 4G la zone considérée comme prioritaire, soit 18 % de la population française, répartie sur 63 % du pays. Par rapport aux engagements pris par les opérateurs, aucun retard n’a été constaté. En 2017, ils ont continué leurs efforts constants sur les réseaux mobiles, déjà menés en 2016. Ceux-ci ont représenté un investissement global de 2,7 milliards d’euros.
Un programme complémentaire
Il est prévu que ce Plan de développement soit complété en 2018 par un déploiement mobile dans des zones qui restent éloignées des centres-bourgs, mais considérées comme étant prioritaires. Ce programme sera centré sur des zones touristiques (châteaux, stations de sports d’hiver, sites connus), des espaces industriels (zones d’activités, usines) et des zones d’habitation enclavées. Cette initiative concernera 1.300 sites identifiés, dits « stratégiques ». Ce dispositif aura pour objectif de relier 260 sites par an.
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