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Un veto d'Instagram est désormais appliqué à toutes les publicités pour les cigarettes électroniques.

Veto d’Instagram : la cigarette électronique bannie du réseau social

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Veto d’Instagram : fin des publicités incitatives

Instagram vient de décider d’appliquer son veto pour tous les contenus faisant la promotion de la cigarette électronique. De ce fait, dans les prochaines semaines, les publications incitatives devraient être supprimées du site.

Un net durcissement

Depuis ce 18 décembre, la cigarette électronique a cessé d’être la bienvenue sur Instagram. En effet, le réseau social, connu pour sa fonction de partage de photos, a prévenu que sa politique générale allait bientôt changer concernant les contenus encourageant le vapotage. D’ailleurs, ce veto d’Instagram concernera l’usage de la cigarette électronique en général. Désormais, cette restriction s’appliquera aussi à la promotion des armes à feu. Ainsi, cette censure sera progressivement appliquée au cours des prochaines semaines. En guise d’explication, Instagram a rappelé que
« Nos politiques de publicité interdisent depuis longtemps la publicité de ces produits. » Par ailleurs, le réseau social, filiale de Facebook, a aussi confirmé qu’il interdisait depuis longtemps la promotion du tabac dans les contenus de ses publications.

Des doutes concernant la santé

Un veto d’Instagram touche dorénavant tous les encouragements à utiliser la cigarette électronique et le vapotage.

Ce veto d’Instagram fait écho aux nombreux doutes qui entourent actuellement les effets de la cigarette électronique sur la santé. En effet, de nombreux avis de spécialistes considèrent que son usage pourrait avoir des conséquences réellement nocives. Surtout à long terme. D’ailleurs, cette méfiance a déjà entraîné diverses interdictions dans plusieurs pays. De plus, aux États-Unis, plusieurs centaines de cas de maladies pulmonaires ont déjà été signalées. Pour se défendre, les fabricants des produits à inhaler affirment que la plupart de ces cas sont dus à des produits contrefaits ou de médiocre qualité.

Des effets qui restent à préciser

A ce jour, plusieurs pays, dont la Chine, Singapour, l’Inde, le Royaume-Uni et et les États-Unis, ont adopté une politique de plus en plus ferme à l’égard du vapotage. Cela explique sans doute le veto d’Instagram, concernant toute promotion sur son site. De fait, une défiance à l’égard de cette nouvelle pratique s’impose peu à peu. Pourtant, elle a la réputation d’être moins toxique et moins addictive que la cigarette traditionnelle. De plus, certains lui attribuent des vertus, pour ceux qui souhaiteraient arrêter complètement de fumer. En revanche, d’autres contestent totalement cet effet.

Une tendance sanitaire plus stricte

Quoi qu’il en soit, on observe aujourd’hui dans le monde une régulation de plus en plus stricte du marché de la cigarette électronique. Pour l’instant, sa nocivité réelle continue de faire débat. En effet, les publications scientifiques qui l’abordent n’ont pas encore émis d’avis définitif. Même si l’Organisation Mondiale de la Santé a classé la cigarette électronique comme « nocive ». Cependant, sans pour autant fournir de preuves déterminantes à ce sujet. En attendant, des études plus précises restent à faire.

  • Nous vous invitons à lire également notre article sur les dangers du vapotage émis par l’OMS
  • Le Bulletin des Communes vous suggère aussi l’article de Presse-Citron


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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.