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Usage intensif : Internet en surchauffe à cause du confinement

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Usage intensif : la Toile en suractivité. Actuellement, les contraintes du confinement sollicitent Internet de façon beaucoup plus soutenue qu’en temps normal. Cet usage intensif génère parfois des difficultés de connexion momentanées. Celles-ci peuvent empêcher d’accéder à certains sites. Mais pour les internautes, cela pourrait-il entraîner de vraies pannes, dues à des demandes excessives ?

Des changements dus au confinement

Depuis la mise en place du confinement, différentes activités ont explosé sur la Toile. Notamment, les achats sur certains grands sites, dédiés au e-commerce. Ainsi, les internautes, parce qu’ils ont plus de temps, parce qu’ils s’ennuient, ou qu’ils éprouvent soudain le besoin impérieux de consommer, ont multiplié leurs achats. Surtout avec certains produits de crise, comme l’informatique. De plus, pour les élèves, contraints de ne plus aller au lycée, au collège ou à l’université, l’enseignement à distance est devenu la nouvelle norme. Ce qui entraîne bien sûr un trafic accru. Enfin, le télétravail, de son côté, provoque également un supplément d’activité numérique considérable. Au final, cet usage intensif pourrait-il conduire Internet à saturer et à manquer de ressources ?

Des infrastructures solides

L’usage intensif d’Internet, causé par le confinement, pose question sur les capacités de la Toile à absorber toutes les demandes

Pour de nombreux sites d’enseignement à distance, les demandes ont souvent doublé. Cela représente des millions de connexions supplémentaires simultanées. Auxquels ces plateformes ne sont pas toujours capables de faire face. De fait, depuis l’apparition de la crise du coronavirus, l’usage d’Internet est devenu globalement beaucoup plus soutenu. D’ailleurs, les salariés dont les fonctions peuvent admettre le télétravail occupent une place importante dans cet usage intensif. Pourtant, face à ce bond quantitatif majeur, les experts du secteur numérique ne sont pas inquiets. Ainsi, Jean-Luc Lemmens, directeur Télécoms à l’Institut de l’Audiovisuel et des Télécommunications, se montre confiant. Interrogé sur l’afflux de trafic, il explique que les visioconférences et l’accumulation des mails restent moins consommatrices de ressources que la consommation intensive de vidéos. D’après cet expert, les infrastructures d’Internet et les fournisseurs d’accès tiendront bon. Même si certains hébergeurs tirent parfois la langue, face aux demandes qui débordent.

Des ressources techniques suffisantes

En réponse à cet usage intensif, certaines plateformes ont déjà décidé de se doter de serveurs supplémentaires. Une précaution qui peut devenir vitale. Entre autres, dans le cas de sites dédiés à la santé ou aux collectivités locales. En tous les cas, face aux grandes tensions créées par le confinement, tous les sites sollicités ont montré qu’ils avaient de la ressource. En effet, ils ont l’habitude de réagir à de puissants pics d’activité. Surtout les grandes enseignes marchandes, qui ont l’habitude d’employer plus de personnel quand c’est nécessaire. Notamment au moment des soldes, ou des fêtes de fin d’année. Par conséquent, le confinement ne devrait pas faire exploser Internet.

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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.