DERNIERES INFORMATIONS
Search
Fin du ticket de métro

Ticket de métro : sa dématérialisation déjà programmée

2288

Ticket de métro : une fin certaine

Main qui tient un ticket de métro

La fin du ticket de métro déjà programmée

Cela sera bientôt effectif : la disparition du ticket de métro en Île-de-France, pourtant si familier, a été planifiée. Dans la région, les premiers essais de validation des titres de transports au moyen d’une application enregistrée sur les smartphones seront testés dès cette année, au cours du second semestre. Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France et présidente du syndicat des Transports, vient de confirmer cette information à la presse, mardi dernier.

Une suppression annoncée

Cette annonce a été reprise dans un communiqué diffusé par Île-de-France Mobilités, le syndicat des Transports de la région. Ce nouveau moyen de valider les déplacements des Franciliens sans ticket de métro sera également accessible aux voyageurs qui ne possèdent pas de téléphone mobile. Pour se passer définitivement des habituels tickets en carton, ils disposeront bientôt d’un porte-monnaie électronique rechargeable. En plus, celui-ci devrait être actualisable et payable par l’intermédiaire d’Internet.

Une avancée numérique

Ancienne bouche de métro à Paris

Le métro parisien doit évoluer

 

Le projet de supprimer les tickets de métro avait déjà été évoqué par Valérie Pécresse en juin 2016, lorsqu’elle avait annoncé un Plan de développement du numérique sur le réseau francilien, lié au programme Smart Navigo. Ce dernier, plus qu’une simple dématérialisation des titres de transport, devrait aussi permettre aux usagers d’accéder à des informations données en temps réel sur le trafic, et de se relier à Internet ou au Wifi grâce au réseau 4G. Ce nouveau système de validation via une application sera également accessible aux touristes de passage. Il devrait même fonctionner sur les téléphones mobiles qui seront déchargés.

Divers financements prévus

Pour offrir un niveau de sécurité satisfaisant dans l’ensemble des transports publics franciliens, le conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités vient de valider un budget de 8,5 millions d’euros. Cette sécurité sera assurée en coordonnant les effectifs de plusieurs organismes de sûreté, incluant notamment la préfecture de police. Ce projet, supervisé par le préfet de police, devrait être finalisé et mis en service à partir de septembre 2019. La SNCF participe aussi financièrement à ce dispositif sans ticket de métro, à hauteur de 2,5 millions d’euros. De son côté, la préfecture de police a prévu une contribution de 2 millions d’euros. Enfin, la modernisation de 158 lignes de bus franciliens, afin d’améliorer l’offre de transport, a été jugée nécessaire. Elle devrait mobiliser un effort annuel de 35 millions d’euros, fourni par le syndicat Île-de-France Mobilités.

Un accès global en 2019

Il est prévu que ce service de validation numérique sans ticket de métro ou de train soit pleinement actif sur tout le réseau francilien dès l’été 2019. À cette date, il devrait alors être accessible à environ 900.000 voyageurs. Dans l’intervalle, ce délai permettra d’aplanir toutes les difficultés techniques posées par certaines incompatibilités entre les opérateurs mobiles et les différents types de cartes SIM présents dans les smartphones. L’autorité Île-de-France Mobilités (STIF) a déjà informé dans un communiqué que ce service de validation dématérialisée devrait, à terme, être bientôt être utilisable par trois millions de voyageurs.

Le Bulletin des Communes suggère : À lire 

Le Bulletin des Communes conseille aussi : À lire  

 



Avatar photo

Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.