Sauvetage des discothèques : une profession menacée
A ce jour, le secteur des discothèques est toujours à l’arrêt. Pour cause de protection sanitaire. Ce gel d’activité pénalise durement cette profession. Désormais, celle-ci réclame un sauvetage des discothèques. Cela, en demandant au Gouvernement qu’il instaure un Plan d’aide. Afin de pouvoir faire face à une situation financière devenue intenable.
Une prise en charge attendue
Vendredi dernier, Alain Griset, ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises, a reçu les professionnels de ce secteur. Ses représentants lui ont demandé une prise en charge complète des charges fixes de leurs établissements, toujours fermés. En effet, ils ont expliqué à l’élu qu’ils ne pouvaient plus rester bloqués. Sans aucune date de réouverture prévue.
De fait, le monde des discothèques et des night-clubs ne pourra pas rester figé indéfiniment. Sous prétexte qu’il existe des risques de contamination par le coronavirus. Par conséquent, pour survivre, la profession réclame maintenant un Plan de sauvetage des discothèques. Cela, afin d’apaiser quatre mois d’incertitude. Aussi pénibles psychologiquement que financièrement. Après leur rencontre avec Alain Griset, les organisations représentant le secteur ont publié un communiqué commun. Afin de faire connaître leur situation actuelle, devenue dramatique. Ainsi, dans ce texte, elles expliquent que leur survie dépend d’une prise en charge urgente par l’exécutif de leurs dépenses fixes.
De futures négociations déterminantes
Après un premier échange, les représentants du secteur des lieux festifs espèrent qu’une nouvelle réunion aura rapidement lieu à Bercy. Vraisemblablement la semaine prochaine. Dans ce but, ces professionnels ont chiffré leurs besoins les plus immédiats. Cela, afin de discuter à partir de bases concrètes. Lors de ces prochaines négociations, les principaux syndicats des établissements de loisirs de nuit seront présents. Notamment, l’UMIH et le GNI-HCR, qui représentent l’hôtellerie indépendante. Ainsi que le SNDLL, le SNEG & Co, le CAMULC, pour les cabarets et music-halls, et la Chambre Syndicale des Lieux Musicaux et Festifs. Très motivés, ces syndicats tenteront d’obtenir un sauvetage des discothèques.
Une attente contrariée
Idéalement, les discothèques voudraient pouvoir rouvrir le 10 juillet. Cependant, pour l‘instant, le Gouvernement considère toujours que les risques de diffusion du virus restent trop importants. Pour ce motif, lundi dernier, le Conseil d’Etat a déjà rejeté un premier recours émanant du SNDLL. En expliquant que sa décision de fermeture prolongée des discothèques n’était pas « disproportionnée ». Ainsi, le Conseil a estimé que le fait de danser rendait trop difficile « […] le port du masque ou le respect des règles de distanciation sociale […]. » En réaction, ce 12 juillet, Matthieu Lebrun, porte-parole des gérants des discothèques de Normandie, a déclaré que sans un changement de cap de l’exécutif, la moitié des clubs de sa région fermeront. Cela, si aucune reprise n’est permise avant le mois de septembre. Cette fin d’activité toucherait alors environ 800 discothèques. De fait, le sauvetage des discothèques est devenu une réelle urgence.
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