Ralentissement économique : une mise à l’arrêt qu’il faudra surmonter. Hier, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, a annoncé lors d’une interview sur RTL que la croissance française allait reculer d’environ 1 % du PIB en 2020. Une baisse due au fort ralentissement économique en cours.
De lourdes retombées sur la croissance
La pandémie de coronavirus qui touche actuellement la France aura forcément de lourdes retombées sur la croissance du pays. A l’occasion d’une invitation à la radio, sur RTL, Bruno Le Maire a déclaré qu’il prévoyait cette année une baisse globale de 1 % du PIB français. Ainsi, ce ralentissement économique s’expliquera notamment par l’arrêt forcé de pans entiers de notre industrie. De fait, ceux-ci sont aujourd’hui contraints de ne plus produire. Bien que cela soit momentané. Le ministre a précisé que ces « mises sous cocon » auront des répercussions catastrophiques pour tous les pays. A la fois du G7 et de toute l’Union européenne. Prise dans cette tourmente inédite, la France n’échappera pas à « […] une situation de croissance évidemment très détériorée ». De plus, « La zone euro sera également en récession. » Etant donné l’incertitude concernant la durée de ces arrêts forcés, l’estimation d’une chute de 1 % du PIB n’est que provisoire.
Le pays possède de fortes capacités de réaction
Bien que le ministre ait admis que « […] le choc sera violent », il pense néanmoins que les économies européennes, et donc la France, sauront rebondir. Toutefois, pour cela, il faudra savoir prendre « les bonnes décisions ». Essentiellement, ces bons choix consisteront à protéger « […] des salariés, des compétences, notre force de travail, nos entreprises […] ». De fait, notre réaction adaptée permettra d’éviter de multiples faillites et de nombreux licenciements. Ensuite, nous pourrons planifier la façon adéquate de « redémarrer le plus vite possible ». Et ainsi, de reprendre le dessus, après notre ralentissement économique.
Une guerre sanitaire et financière
Reprenant les mots d’Emmanuel Macron, Bruno Le Maire a aussi rappelé que le pays était aujourd’hui « en guerre ». A la fois en terme sanitaire, pour vaincre le coronavirus, mais aussi au niveau financier. Ainsi, le ministre a prédit que cette guerre économique et financière sera « durable et violente ». Pour soutenir les professions actuellement les plus touchées, Bruno Le Maire va débloquer une enveloppe de 45 milliards d’euros. De plus, pour soutenir les prêts bancaires des entreprises, une réserve de 300 milliard d’euros, garantie par l’Etat, est également prévue. Cela, afin que toutes les PME puissent bénéficier de la trésorerie dont elles auront besoin. Par ailleurs, au niveau européen, les états membres ont prévu une garantie globale de 1.000 milliards d’euros, contre le ralentissement économique actuel. Ce, pour permettre « […] de la liquidité, dans la zone euro comme en France ».
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