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Le futur réseau 5G : des retards possibles dus à la pandémie de coronavirus

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Futur réseau 5G : un chantier sans doute repoussé. Plusieurs rendez-vous majeurs concernant le futur réseau 5G étaient prévus en mars et avril prochains. Cependant, la situation anormale que traverse actuellement le pays pourrait compromettre le Plan de déploiement prévu par le Régulateur des télécoms, l’ARCEP.

Des reports à prévoir

Le déroulement normal du chantier de la 5G en France pourrait être retardé par les contraintes imposées par la pandémie de Covid-19. Une prédiction faite hier par Thomas Reynaud, patron d’Iliad, la maison-mère de Free et Free Mobile. En effet, celui-ci a anticipé un retard vraisemblable dans la procédure d’attribution des fréquences du futur réseau 5G. De fait, Thomas Reynaud a déclaré « Nous avons pris en compte un probable report de l’appel d’offres. » Normalement, l’ARCEP devait publier au cours du mois la liste des lauréats. Cependant, à cause du confinement qui vient être décrété, le calendrier initialement établi pourrait être considérablement modifié.

Une première annulation de l’ARCEP

Pour preuve, l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques a annoncé ce 16 mars l’annulation de la Conférence des territoires connectés. Cela, à cause de « la situation sanitaire exceptionnelle » que traverse en ce moment le pays. Auparavant, cette conférence avait été programmée le 1er avril. Elle devait répartir, après étude des dossiers, les blocs de fréquences attribués aux quatre opérateurs : Orange, SFR, Free Mobile et Bouygues Telecom.

Des échéances repoussées

A cause de la pandémie, des retards dans le déploiement du réseau 5G sont à prévoir.

A cause de la pandémie, des retards dans le déploiement du réseau 5G sont à prévoir.

Ce report risque encore d’accentuer le retard déjà pris au sujet de cette procédure. Or, elle est indispensable. Ainsi, ce retard pourrait s’ajouter aux divers désaccords déjà rencontrés lors de l’élaboration du chantier du réseau 5G. Pourtant, son démarrage est très attendu. Mais des décalages, quasi obligatoires, vont sans doute repousser les échéances prévues en mars et avril prochains. Théoriquement, l’étude des dossiers des quatre candidats, pour leur attribuer des fréquences, ne devait durer que trois semaines. Cela, à partir de la date de la publication de la liste des candidats en lice. Donc, une annonce était prévue à ce sujet vers le 16 mars.

Attribution des fréquences du futur réseau 5G : des enchères attendues

Ensuite, après un délai d’attente de trois semaines, une procédure d’enchères devait avoir lieu. Mais la date du 6 avril semble aujourd’hui très compromise. Au final, après des délibérations d’environ trois semaines, l’ARCEP devait finaliser les autorisations d’utilisation des fréquences. Par conséquent, tout devait être clos courant juin. Désormais, ce planning ne paraît plus possible.

L’attribution des fréquences

Normalement, la phase déterminante de l’attribution des fréquences pour le futur réseau 5G doit se dérouler en deux étapes. La première, essentielle, devrait permettre à chaque opérateur d’acquérir un bloc de 50 MHz. Celui-ci fait partie de la bande 3,5 GHz. Le prix de chacun de ces blocs a été fixé à 350 millions d’euros. A l’inverse, la seconde étape doit se dérouler sous forme d’enchères. Ainsi, des lots de 10 MHz doivent être proposés, à partir d’un minimum de 70 millions d’euros chacun. A ce niveau, les participants peuvent alors proposer le prix qu’ils veulent. A condition toutefois de ne pas dépasser la limite de 110 MHz.



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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.