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Un accord sur les indications géographiques protégées va être signé entre la France et la Chine.

Indications géographiques protégées : un accord avec la Chine

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Indications géographiques protégées (IGP) : pour sauvegarder l’authenticité des marques françaises. La France et la Chine vont bientôt signer un accord sur les IGP françaises. Selon les déclarations d’ Emmanuel Macron lundi à Shanghai, cet accord instaurera entre les deux pays « un agenda commercial positif ».

Un accord voulu de longue date

De fait, cet accord est incontestablement une bonne nouvelle pour les entreprises européennes qui exportent en Chine. Concernant l’Hexagone, cette décision commune devrait favoriser les échanges franco-chinois. Objectif  final : protéger « nos marques et notre savoir-faire ». En clair, cette évolution devrait désormais limiter les contrefaçons faites par les Chinois des spécialités françaises. Ainsi, Paris et Pékin vont signer une forme de traité qui garantira à nos indications géographiques protégées leur authenticité. Une façon de renforcer les produits français et européens vendus sur le territoire chinois. Selon Emmanuel Macron, cet accord, évoqué dès le premier jour de sa visite en Chine, était « attendu depuis très longtemps ».

Une action commune

Par ailleurs, ce futur accord est le « résultat d’une action commune », menée au niveau européen. Incontestablement, il représente une décision très positive pour tous les produits issus du savoir-faire français. Un accord important pour nos exportations, évoqué tout spécialement lors des entretiens entre le président chinois Xi Jinping et Emmanuel Macron. D’autant plus qu’il intervient alors que de fortes tensions commerciales enveniment actuellement les rapports entre la Chine et les Etats-Unis.

Une IGP pour les vins et les fromages français

Les indications géographiques protégées françaises vont bientôt être mieux défendues contre les contrefaçons.

Dans le détail, cet accord franco-chinois s’appliquera à 26 indications géographiques protégées françaises. A savoir, pour l’essentiel, divers vins, quelques spiritueux, et des fromages. Ainsi, sont concernés les vins du Beaujolais, de Bordeaux, de Bourgogne, de Chablis, de Champagne, les Graves, les vins du Médoc, de Saint-Emilion, du Haut-Médoc, d’Alsace, des Côtes du Rhône, des Côtes de Provence, de Margaux, des Pays d’Oc, de Pauillac, de Pessac-Léognan, de Pomerol, du Languedoc, des Côtes du Roussillon et de Châteauneuf-du-Pape. Pour les spiritueux, le Calvados, le Cognac, l’Armagnac et les Pruneaux d’Agen mi-cuits seront désormais protégés. Ainsi que le genièvre, une appellation que la France partage avec les Pays-Bas et l’Allemagne. Enfin, pour les fromages français, le Comté et le Roquefort ne devraient plus être imités.

Un message d’union

Le chef de l’Etat français a bien insisté sur le fait que « plus on joue en Franco-Allemands, et surtout en Européens, plus on a de la crédibilité et des résultats. » D’ailleurs, c’est un thème qu’il défend depuis longtemps. Précédemment, le président Macron avait déjà encouragé la chancelière Angela Merkel et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker à le suivre sur ce terrain. Son objectif étant de démontrer que les pays européens avaient tout intérêt à se coordonner davantage, pour avoir plus de poids face à la Chine. Un message défendu à Shanghai face aux chefs d’entreprises français et allemands présents. Clairement, cette prise de position volontaire visait à rassembler l’Union européenne face à l’hyperpuissance chinoise.

Une volonté persistante de renforcer les Indications géographiques Protégées

Aujourd’hui, Emmanuel Macron renouvellera sans doute le même message, lors de la Foire aux importations qu’il doit visiter avec Xi Jinping. Et ce, pour préparer au mieux l’accord qui sera signé sur les indications géographiques protégées françaises. Celui-ci concernera à terme une centaine de produits européens spécifiques.

  • Nous vous invitons à lire également notre article sur l’initiative de la Côte d’Or en matière de vin


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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.