Ce 16 novembre, le Journal Officiel a publié une loi pour inciter à la sobriété numérique sur le territoire. Cela, pour réduire les conséquences environnementales du secteur digital. Ainsi, les deux premiers articles de ce texte modifient le Code de l’éducation. Dans le but de sensibiliser les jeunes sur les futurs enjeux environnementaux des outils numériques.
Pour sensibiliser les plus jeunes
En priorité, les dispositions de cette nouvelle loi s’adressent aux plus jeunes. Objectif : les inciter à la sobriété numérique en les responsabilisant sur les enjeux environnementaux de l’informatique. A l’origine des textes, l’étude de la loi contre le dérèglement climatique. Désormais, ce texte prévoit aussi d’inclure un module à l’attention des futurs ingénieurs. Cela, pour qu’ils favorisent ensuite le concept d’écoconception. Par la suite, le traitement des problématiques écologiques de l’informatique et d’Internet figurera dans une formation plus large, déjà en cours. Celle-ci portant sur les différentes dérives qu’entraînent les divers usages numériques. Notamment, le harcèlement en ligne.
Inciter à la sobriété numérique en allant vers une prise de conscience accrue
Ainsi, grâce à la modification de deux articles du Code de l’éducation – L312-9 et L611-8 – les élèves de primaire, des collèges, des lycées et des universités seront plus incités à respecter la sobriété numérique. En parallèle, les étudiants qui se destinent à des carrières d’ingénieurs suivront une formation qui les encouragera à s’orienter vers l’écoconception des services numériques. Plus précisément, vers toute méthode permettant de réduire « […] la quantité de ressources informatiques – serveurs, bande passante, puissance des terminaux utilisateurs, etc. […] ». Ces ressources servant ensuite à accéder à des informations sur le Web, à effectuer des recherches en ligne, à faire des achats, etc. Ainsi, cet enseignement servira à inculquer aux futurs ingénieurs la notion de sobriété énergétique. Cela, dès la conception d’un logiciel ou d’un produit. Dans ce but, dès la rentrée scolaire 2022, la Commission des titres d’ingénieur vérifiera que leurs formations comportent bien ce module.
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