Peu de temps après l’incendie dévastateur d’OVH à Strasbourg, qui a en partie détruit l’un de ses data centers, les premières conclusions semblent écarter le scénario d’une malveillance. En effet, selon un récent communiqué de l’AFP, l’explication de ce sinistre serait « […] un départ de feu accidentel ». Cependant, malgré cette première analyse, « […] les investigations sont toutefois toujours en cours. » La Sûreté départementale du Bas-Rhin supervise cette enquête .
Des améliorations urgentes
Sur place, l’incendie dévastateur d’OVH s’est déclaré dans la nuit du 9 mars. Il n’a fait aucune victime et n’a engendré aucune pollution. Il a eu lieu dans l’un des quatre centres de données d’OVHcloud, dans une zone industrielle, à l’est de Strasbourg. L’une des explications possibles, qu’Octave Klaba, fondateur d’OVH, a donné, est que le data center sinistré a été construit il y a dix ans. Ainsi, son système de refroidissement serait moins performant que celui des trois autres centres de données voisins. Néanmoins, l’origine de cet incendie reste « […] encore très floue », et sa grande vitesse de propagation continue d’interroger. A ce jour, les enquêteurs privilégient l’hypothèse d’un onduleur défectueux. En attendant, Octave Klaba a affirmé que toutes les améliorations nécessaires de ces locaux seront rapidement faites, « […] pour que cette situation n’arrive plus jamais. ».
Un bilan final très complexe
Selon OVHcloud, « […] 12.000 à 16.000 clients ont été impactés ». Cependant, parmi ces clients, certains étaient aussi des hébergeurs. Donc, les dégâts sur les sites, provoqués par cet incendie dévastateur d’OVH, atteindraient en fait 464.000 domaines, dont 59.600 en France. Au total, après cet incendie, environ 3,6 millions serveurs Web clients d’OVHcloud étaient hors de service. Aujourd’hui, à cause de cet énorme volume, l’évaluation précise des pertes de données définitives demeure impossible à faire.
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