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L'impact du e-commerce sur l’environnement est devenu une préoccupation grandissante pour de nombreux pays européens.

Impact du e-commerce sur l’environnement : une préoccupation grandissante

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Aujourd’hui, diverses d’études démontrent que les consommateurs se préoccupent de plus en plus de préserver l’environnement. Ce qui englobe aussi l’impact du e-commerce. Ainsi, 56 % d’entre eux ont récemment déclaré que des motivations écologiques « […] influençaient leurs décisions d’achat ». Par ailleurs, 67 % ont admis qu’ils préféraient acheter des produits plus vertueux « […] même s’ils sont plus chers ». Désormais, en raison de cette volonté écologique, plus de 80 % de ces consommateurs s’efforcent de faire leurs achats près de chez eux. Par ailleurs, de cette manière, ils aident aussi les commerces locaux à perdurer.

Une nouvelle source de pollution

visuel de vente à distance pour un nouvel impact du e-commerce sur l’environnement

L’impact du e-commerce sur l’environnement est devenu une préoccupation grandissante dans de nombreux pays européens.

Aujourd’hui, le bilan du e-commerce sur l’environnement ne doit pas être sous-estimé. En effet, même si la vente en ligne limite les déplacements des consommateurs jusqu’à leurs lieux d’achats, ceux-ci sont malgré tout remplacés par le trafic de multiples livraisons. Lesquelles provoquent elles aussi de la pollution, avec un impact conséquent sur l’environnement. De plus, le réflexe de se faire livrer s’est beaucoup amplifié pendant les confinements, à cause des contraintes qu’ils ont entraînées.

Un impact environnemental du e-commerce certain

Au total, on estime qu’actuellement plus de 22 millions de Français se rendraient sur Internet pour effectuer leurs achats en ligne. Une activité qui représenterait environ 20 milliards d’euros de dépenses. Ce qui expliquerait qu’en France un site marchand soit créé toutes les heures. Or, on sait aussi que le trafic du e-commerce engendre l’une des sources de pollution les plus importantes pour la planète. Cela, bien que des estimations précises dans ce domaine restent encore rares. Ce qui est sûr, c’est que les 48.000 sites français qui font du commerce en ligne ont généré l’année dernière près de 200 millions de transactions. Soit l’équivalent d’un peu plus de 1.300 tours du monde en voiture. Cela s’explique notamment par la consultation moyenne d’une quinzaine de pages web faite avant chaque achat. En un an, cela équivaut à environ 9.900 tonnes de gaz à effet de serre.

Un besoin de transparence

Actuellement, ce bilant négatif pour la planète parle de plus en plus aux consommateurs. En effet, un sondage européen récent a révélé qu’ils étaient 54 % dans les pays de l’Union à se préoccuper de l’impact du e-commerce sur l’environnement. Cela, en raison d’une prise de conscience grandissante au sein des populations. Par conséquent, de plus en plus de consommateurs souhaitent s’informer sur l’impact environnemental de leurs livraisons. Pour preuve, un autre sondage a fait apparaître que 71 % des consommateurs seraient prêts à payer leurs articles un peu plus cher si les marques leur fournissaient des informations plus détaillées sur leurs produits. En priorité, sur les moyens de les fabriquer. Ainsi, on sait maintenant qu’une proportion croissante d’acheteurs souhaite mieux connaître les conséquences réelles de leur consommation. Parmi elles, ils n’oublient pas le rôle joué par les ventes en ligne et leurs livraisons.



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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.