Benoît Gillmann, PDG et fondateur de BIO-UV Group, nous explique l’activité de sa société. Spécialisée depuis 20 ans dans le traitement de l’eau par UV-C et Ozone. Une vraie expertise pour savoir comment éradiquer les virus. BIO-UV a développé depuis le début de l’année des solutions pour désinfecter les surfaces et les espaces, BIO-SCAN®. Cette société expérimentée conçoit et fabrique des systèmes qui répondent à de nombreux besoins. Par exemple, le traitement des piscines sans chlore, de l’eau potable et des eaux usées. Ainsi que le traitement des eaux de ballasts des bateaux, les eaux des traitements industriels et la réutilisation des eaux usées.
Monsieur Gillmann, quelles sont les particularités des solutions de désinfection que vous apportez aux entreprises et aux collectivités ?
Benoît Gillmann : Nos systèmes ont pour fonction d’éradiquer l’ensemble des micro-organismes. C’est-à-dire, les bactéries et les virus, dont le Sars-CoV-2. Mais sans recourir à la chimie, et cela en quelques secondes seulement. Voire en quelques minutes, selon la taille des pièces et surfaces à traiter.
Vos solutions sont-elles respectueuses de l’environnement ?
Comme je vous l’ai précisé, ce sont des procédés sans chimie. C’est le rayonnement des UV-C qui effectue l’inactivation de l’ensemble des micro-organismes. Toutes les formes de chimie employées aujourd’hui (sprays, lingettes…) ont un impact plus ou moins important sur la santé et l’environnement. Par exemple, il est bien connu que dans les piscines le chlore apporte des désagréments sérieux. A l’inverse, nos systèmes ne nécessitent que la précaution de se protéger la peau et les yeux. Cela, pendant la courte durée du traitement. De plus, nos systèmes sont certifiés. Ce qui n’est pas toujours le cas des autres systèmes proposés sur le marché. Je précise que les traitements du groupe BIO-UV ont tous été testés par des laboratoires indépendants.
Pour contrôler leur efficacité sur les bactéries et les virus. Notamment le Sars-CoV-2. En respectant un protocole très précis, issu de la norme AFNOR NF T 72-281. Évidemment, cette garantie rassure nos utilisateurs. Notamment les collectivités, pour lesquelles nous intervenons.
Comment agissent vos traitements UV ?
Ils envoient des photons sur les micro-organismes. Ce qui élimine, entre autres, le Sars-CoV-2. D’ailleurs, je tiens à préciser que le coronavirus n’est pas le virus le plus difficile à éradiquer. Avec notre BIO-SCAN® Light, nous pouvons supprimer tous les micro-organismes. Avec un résultat efficace au minimum à 99,99 %. Dans le cas du Sars-CoV-2, notre efficacité est encore plus importante (99,9999 %). Dit de 6 log d’abattement, si l’on s’exprime scientifiquement. Ce qui revient, en langage simple, à n’avoir qu’un virus survivant sur mille après un traitement. Ainsi, en moins d’un quart d’heure, avec notre BIO-SCAN® 3D, on traite intégralement une pièce d’une surface de 100 m2. Donc, une pièce de 200 m2 ne nécessite qu’une demi-heure. Pour être totalement assainie. Mais je précise que notre mission est de désinfecter, pas de nettoyer.
Quels sont les matériels ou locaux que BIO-UV Group désinfecte couramment ?
Aujourd’hui, nous pouvons par exemple désinfecter des chambres d’hôtel, des salles de classe – comme nous l’avons déjà fait à Lunel -, ou des bibliothèques, comme à Lille. Ou encore des métros, des tramways, des bus, ou de grandes salles de réunions. Nous pourrions aussi, si on nous le demandait, limiter énormément les infections nosocomiales dans les hôpitaux. Mais à ce jour, cela reste un chantier à peine entamé, au niveau national. De même, le domaine des EHPAD reste un secteur à sécuriser durablement. Que nos solutions pourraient beaucoup aider.
Quels coûts ces traitements représentent-ils ?
Nos équipements sont très accessibles. Par exemple, le BIO-SCAN® Light coûte environ 1.000 €. Une solution adaptée à la désinfection de nombreux objets. Comme des bureaux ou des fauteuils. Nous commercialisons aussi BIO-SCAN® Cube, prévu pour de plus petits objets. Comme des smartphones, des paires de lunettes ou des outils dentaires. Il revient environ à 800 € et désinfecte en 30 secondes. Enfin, nous avons un plus gros système, BIO-SCAN® 3D, non robotisé, qui fonctionne de façon fixe dans une pièce. Son prix est de l’ordre de 14.000 €. Bientôt, sa version robotisée sera disponible, à un tarif situé entre 25.000 € et 30.000€. Une somme qui, pour une collectivité, s’amortit très rapidement. Et qui est moins chère et plus écologique que les traitements chimiques.
Pour toutes informations complémentaires, consultez le site de la société
Propos recueillis par Thierry Dulac/Décembre 2020